Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 20:47

Le Crash du Boeing 707 de la compagnie aérienne Hewa survenu le 8 juillet à l'orée de l'aéroport de Kisangani continue à soulever des vagues.
Hier mercredi 27 juillet, à la paroisse Notre Dame de Fatima, les parents des victimes ont ms en place un comité dit des victimes du crash chargé du su du drame encore frais aux yeux de l'opinion publique et surtout des membres de familles des victimes. 

Une nébuleuse couvre ce désastre. D'abord le transporteur, la compagnie Hewa Bora, dit-on, est assuré auprès d'un assureur étranger. La question du versement des indemnités des victimes se pose d'orès et déjà. Pour sa part, le gouvernement n'a pas pris les victimes en charge'. Le remaniement en vue du gouvernement fait craindre un classement pure et simple du dossier. Beaucoup de familles n'ont pas pu enterre les corps de leur membres faute de les avoir identifiés parce que calcinés. Absence d'enquête et impunité se côtoient.

Au regard de toutes ces difficultés, les familles éprouvées ont décidé de se constituer en groupe de pression. Non pas avant tout pour obtenir dédommagement mais surtout pour faire appliquer la loi en la matière et sanctionner les auteurs responsables du crash.

Le Comité va créer prochainement une Commission qui sera chargée de rassembler des éléments de preuves sur la disparition effective des victimes (certificat de décès, permis d'inhumation, présence effective dans l'avion etc …).

Bref, la Commission va gérer certains problèmes communs des familles des victimes.

Pour avoir autorisé le trafic sur l'espace aérien congolais, par une entreprise utilisant des cercueils volants et des avions ne remplissant pas les normes requises (manque de licence par exemple) de l'aviation civile a été mis au ban des accusés. Le transporteur lui-même, plutôt que de se mettre en peine et compatir aux malheurs des familles des victimes; a préféré enterrer seulement les dépouilles de ses agents, morts dans cet accident. Avec honneur et dignité. L'on raconte même que d'ici quatre matins la mesure de suspension frappant la compagnie Hewa Bora va être levée. Celle-ci va donc conseillé tout bonnement ses activités. L'assemblée a consulté aux familles de s'armer de courage et de patience dans la démarche collective entreprise. Pour le professeur Nyabilongo lui aussi parent d'une victime, le comité doit se battre pour faire triompher la justice à travers les cours et tribunaux. La démarche menée doit concourir à la fin de l'impunité. Il a enfin plaidé pour la redynamisation d'une compagnie nationale aérienne en RDC. Les actions menées le sont en mémoire des victimes.

Partager cet article
Repost0
28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 20:45

Un véritable débat contradictoire, propre à ceux que nous ont habitué les honorables députés et sénateurs tout au long de la législature qui tire lentement mais sûrement à sa fin. Au centre de cet exercice de haut vol, la gestion de la province du Nord-Kivu par le gouverneur Julien Paluku. Dans notre dernière édition, nous avons publié la première partie du programme que le numéro un de l'exécutif avait présenté pour obtenir le soutien de l'Assemblée provinciale. Avant même que le journal n'atterrisse à Goma, des centaines de photocopies ont été tirées sûrement par les ressortissants de cette partie du pays et expédiées dans le Nord-Kivu où, nous dit-on, elles auraient produit l'effet d'une bombe. Car, personne là-bas ne s'imaginait qu'un jour, un organe de presse pouvait étaler sur la place publique la mauvaise gestion de Julien Paluku qui aurait réussi, moyennant des espèces sonnantes et trébuchantes, à s'allier tout ce qui bougeait à Goma. La seconde et dernière partie paraît dans cette édition. De même, nous publions le débat contradictoire entre le gouverneur et le député MSR Muhindo Nzangi Butondo. Une véritable passe d'armes entre deux hommes issus pourtant du même terroir.

Dès qu'il avait pris connaissance des critiques du député provincial concerné, le gouverneur lui avait adressé le 21 juin 2011, une série de questions comme une sorte de défis auxquelles le député devait répondre, avant que lui- même ne donne des explications attendues par les députés et la population. Cependant, bien que le député ait produit les réponses que le gouverneur voulait, ce dernier ne s'est jamais expliqué. Voilà qui a poussé le député provincial à publier ces réponses qui n'auraient pas manqué, en son temps, de provoquer de fortes vagues au sein de l'Assemblée provinciale. Dans ce texte dont une copie est parvenue à notre rédaction, l'honorable met à nu la gestion de Julien Paluku. Il montre, chiffres à l'appui, comment le numéro un de la province a utilisé les recettes générées par les régies financières ainsi que les fonds qui ont été bel et bien rétrocédés au Nord-Kivu. Les faits suivants peuvent être retenus de ce long texte : la fraude fiscale favorisée au profit des amis du gouverneur à Kasindi et Butembo; le clientélisme dans le recrutement des agents de la régie provinciale des finances; l'enrichissement illicite; e détournement; la 'corruption; la dilapidation de recettes à la source; les opérations retour à Kinshasa pour se maintenir au pouvoir, etc. Ce sont ces moyens financiers là qui auraient permis au gouverneur de s'acheter des maisons à Kinshasa, Goma, Butembo, Kenya, Afrique du sud, Amérique, Europe et même dans la lointaine Chine.

Par ailleurs, après avoir relevé que la sécurité et la réconciliation ont été absentes au programme du gouverneur, le député MSR ne comprend pas qu'il parle de contraintes qui lui auraient empêché de faire son travail. D'autant que tous ses projets et budgets avaient été votés en bonne et due forme par l'organe législatif. Malheureusement, au lieu d'exécuter ces projets et budgets, le gouverneur se serait livré à des tracasseries administratives, fiscales et policières même à côté de sa résidence. Pour appuyer ces accusations, l'honorable Muhindo. rappelle que la commission de contrôle qu'il avait présidée avait notamment dénoncé le détournement de plus de six millions de dollars US; la présence de sceaux parallèles au cabinet du gouverneur, le manque d'eau potable dans une ville de Goma située au bord du lac, etc. Pour lui, ce ne sont donc pas les contrôles et les édits de l'Assemblée provinciale qui auraient bloqué le gouverneur dans la réalisation de sa mission.

A la lecture de ces deux documents, les lecteurs auront tiré la conclusion qui s'impose, et sauront de quel côté se trouve la vérité. De toutes les façons, l'état actuel de la province du Nord-Kivu montre qu'elle n'a pas été bien gérée par le gouvernement Paluku. Et que ce ne sont pas les moyens qui avaient fait défaut. 

Une vive tension dans la province 

Face à cette situation, les populations semblent mobilisées pour obtenir le départ dé l'exécutif provincial et sur tout de son numéro un. C'est dans cette optique qu'il convient d'expliquer les mémos adressés par les acteurs de la société civile au chef de l'Etat. Les voyageurs en provenance de Goma font état d'une vive tension qui règnerait dans la province surtout à la veille de la tenue des échéances électorales. Personne ne comprend que Joseph Kabila parle de l'opération tolérance zéro et laisse tranquille un gouverneur dont la bonne gouvernance aura été son dernier souci. Car, comment peut-on vouloir assainir les moeurs dans l'administration publique et laisser tranquilles certains dirigeants provinciaux qui s'en mettent plein les poches? N'est-ce pas vouloir une chose et son contraire à la fois? Quoi qu'il en soit, pour les populations du Nord-Kivu, une seule chose est demandée au chef de l'Etat : la révocation pure et simple de Julien Paluku. Même une heure avant le début des élections. Sans cela, il ne devrait espérer obtenir leurs suffrages lors des scrutins de novembre prochain. L'on souhaite donc que Joseph Kabila capte le message pathétique de ces compatriotes, et qu'il ne donne point l'impression d'être l'otage de certains membres de son entourage qui, murmure-t-on, soutiendraient le gouverneur Julien Paluku.

Partager cet article
Repost0
28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 20:43

La sénatrice acadienne Rose-Marie Losier-Cool était à Kinshasa, en République démocratique du Congo, dans le cadre de la 37e session de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie qui a eu lieu au début du mois. Elle en a profité pour présenter une motion sur un sujet qui lui tient à coeur: le bien-être des femmes, qui, dans de nombreux pays, sont soumises à de graves violences.

Rose-Marie Losier-Cool: Ça s'est bien déroulé. Je pense que les résultats sont assez satisfaisants. Ça fait quatre ans que je préside le Réseau des femmes parlementaires de la Francophonie. Vous comprendrez qu'aller en République démocratique du Congo (RDC), c'est assez difficile pour les femmes parlementaires. Alors, le plus gros de mon travail, ça a été de faire passer une motion concernant la violence faite aux femmes et surtout le viol, qui est utilisée comme arme de guerre dans les pays en conflits. On a dû se servir de beaucoup de diplomatie parlementaire, parce qu'on ne voulait pas stigmatiser un pays plus que d'autres. Alors, on a fait passer une motion qui demande à tous les pays membres de l'OIF (Organisation internationale de la Francophonie) de légiférer contre toute forme de violence faite aux femmes et aux enfants.


L'Étoile: Pourquoi est-ce que c'était si important pour vous de faire passer cette motion?

R.-M.L.-C.: On a beaucoup parlé et identifié le Congo comme la capitale du viol. Dans le nord du Congo, on utilisait le viol des femmes comme arme de guerre. Ça veut dire qu'on passait dans toutes les maisons pour violer les femmes et les jeunes filles, ensuite elles sont rejetées. C'est presque un génocide et ça se fait par millier. C'est un peu plus maîtrisé maintenant. C'était souvent les militaires, ou d'autres qui se faisaient passer pour des militaires (qui commettait ces viols). Certains ont été amenés en cours, certains ont été arrêtés. Dans notre motion, qui était si nécessaire, une autre partie à laquelle je tenais vraiment, c'est le suivi. Il ne faut pas seulement punir les coupables, mais aider les victimes. Suite à beaucoup de négociation et de conciliation, la motion a été adoptée par tout le monde.


L'Étoile: Est-ce que ça a été difficile de convaincre tous les pays présents?

R.-M.L.-C.: Depuis janvier, notre comité directeur du réseau des femmes parle de cette résolution. C'est en coulisse que ça a été difficile. Je recevais des coups de téléphone et on me disait: non on ne peut pas parler de ça, c'est accuser un pays plus qu'un autre et ce pays-là va recevoir le Sommet de la Francophonie l'an prochain, donc il ne faudrait pas qu'il soit stigmatisé. C'est là que la diplomatie parlementaire est importante. Il ne faut pas brûler des étapes. Mais finalement, j'ai été très heureuse. C'était très rassembleur comme motion, surtout auprès des femmes parlementaires. Nous avons aussi demandé à M. Abdou Diouf (secrétaire général de l'OIF), qui était présent à l'ouverture de notre session, de mettre sur pied des programmes de santé et d'adaptation (pour les victimes de viol).

L'Étoile: Est-ce que l'OIF a vraiment le pouvoir d'intervenir dans des dossiers de ce genre? Que peut-elle faire?

R.-M.L.-C.: Elle n'a pas le pouvoir d'agir du côté politique. Mais elle a des fonds pour offrir des programmes. C'est-à-dire que l'OIF peut offrir un programme de formation pour les femmes ou pour les enfants soldats. Et puis, diplomatiquement, elle a un certain pouvoir aussi. On sait que le Sommet de la Francophonie sera dans ce pays (République démocratique du Congo) là l'an prochain.


L'Étoile: La violence contre les femmes est quand même un problème grave et assez répandu. Qu'est-ce que ça va prendre pour y mettre fin définitivement?

R.-M.L.-C.: La première chose, c'est que ces pays-là doivent légiférer contre le viol. Ensuite, il faut que le système de justice soit développé. Puis il faut former les militaires et la police pour arrêter les agresseurs. Une fois qu'ils sont arrêtés, il faut aussi les punir, comme il se fait dans bien des pays comme le nôtre. Mais s'il n'y a aucune loi, on ne va certainement pas décourager les violeurs.


L'Étoile: C'est aussi lié à des conflits civils, comme dans le nord du Congo. Est-ce qu'il n'y a pas une dimension géopolitique à cette problématique?

R.-M.L.-C.: C'est certain, qu'il y a un aspect géopolitique. Mais j'ai senti qu'il y a une bonne volonté. C'est un pays qui a changé de gouvernement, qui a eu des coups d'État. C'est aussi un pays riche en ressources naturelles, mais la corruption est très très forte. Je suis revenu très bouleversée. Autant j'étais contente de ma résolution, qui a été très bien vue dans les médias, autant je me disais: j'espère que ça va aller plus loin. À bien des occasions, nos chefs d'État signent des ententes, mais c'est signé et c'est tout. Mais ces pays doivent aussi s'en tenir à la convention internationale des Nations Unies qui est pour l'élimination de toute forme de violence envers les femmes.


L'Étoile: Au delà de ce qui se fait au sein de la Francophonie, est-ce que le gouvernement canadien a un rôle particulier à jouer?

R.-M.L.-C.: Le gouvernement du Canada a certainement un rôle et il le joue assez bien. D'abord, il y a beaucoup d'aide à différents projets. L'ACDI (Agence canadienne de développement international) a une bonne présence en RDC, dans des programmes de santé ou de justice. Le gouvernement canadien respecte certainement les positions de ma motion. Alors, j'étais très confortable avec tous mes collègues canadiens, parce que c'est la position du gouvernement. Nous, on a la charte des Droits, donc, si une motion similaire revenait aux Nations Unies, je suis sûr que le premier ministre n'hésiterait pas à se prononcer contre toute forme de violence faite aux femmes.

Partager cet article
Repost0
28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 20:39

La télévision nationale a publié, hier, une ordonnance du Chef de l'Etat portant nomination de nouveaux magistrats civils du ministère public avec le grade de substitut du Procureur de la République. Au total,  972 nouveaux magistrats viennent ainsi d'être versés dans la magistrature pour renforcer l'administration de la justice.



Ces nouvelles nominations viennent à la suite de celle des 1.000 magistrats recrutés l'année dernière à travers un concours ad hoc. Les heureux promus furent, ensuite, soumis à une formation avant d'être affectés, pour la plupart, dans différentes structures à travers le pays, même si bien d'autres attendent encore leur affectation. 
 Le programme de recrutement des magistrats vise à combler la fracture observée dans ce domaine et qui occasionne un déficit dans l'administration de la justice sur les plans aussi bien quantitatif que qualitatif. Il se veut également une réponse à l'impératif de la trilogie exécutif - législatif - judiciaire de tout ordre institutionnel qui se veut démocratique comme la RDC.

 
 Au moment du lancement du recrutement des magistrats, la RDC comptait seulement 1.714 magistrats, soit 1 magistrat pour 30.000 habitants. Une situation qui donnait lieu à une juridiction pour 30.000 km, indiquaient alors des sources gouvernementales. Pour combler ce déficit et répondre au besoin d'essaimage des tribunaux de paix, le Gouvernement avait ainsi initié le recrutement de 2.000 magistrats à mécaniser en deux phases en raison des contraintes budgétaires. Le Gouvernement entendait également, par cette démarche, mettre en place 145 tribunaux de paix à travers le pays.

 
 Mais une chose est de vouloir combler la fracture judiciaire et améliorer l'administration de la justice, et une autre d'accompagner ce qui précède des moyens qui s'imposent. En effet, il s'est écoulé plus d'une année depuis qu'est intervenu le premier recrutement des magistrats par un système inédit de concours.

 
 Une fois sur terrain, cependant, les nouveaux promus ont été confrontés à des difficultés qui ne leur permettaient pas de donner le meilleur d'eux-mêmes. Si certains ont pu gagner leur lieu d'affectation après de longs mois d'attente, ils y ont trouvé des conditions pour le moins hostiles à une bonne administration de la justice. Du manque de locaux à celui de matériels de travail en passant par les besoins de logement et même de survie, c'est presqu'abandonnés à eux-mêmes que les nouveaux arrivés ont trouvé leurs aînés qui leur souhaiteront alors la « bienvenue dans la galère ».

Partager cet article
Repost0
28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 20:32

Plusieurs personnalités de l'opposition institutionnelle et non-institutionnelle qui ont été reçues par le 1er rapporteur de la CENI, Laurent Ndaye en l'absence du pasteur président empêché ont aussi réclamé leur implication dans le serveur central sans oublier la mise en place rapide de la Cour constitutionnelle.

Le mémorandum contenant les préalables de l'opposition politique congolaise a été remis à la CENI (Commission électorale nationale indépendante) hier mercredi 27 juillet 2011 au siège cette institution d'appui à la démocratie situé sur le Boulevard du 30 juin dans, la commune de la Gombe à Kinshasa. Ce précieux document a été réceptionné par le 1er rapporteur adjoint, Laurent Ndaye, représentant le bureau de cette structure en charge de l'organisation des élections, en l'absence du pasteur président Daniel Ngoy Mulunda empêché.

Plusieurs personnalités de l'opposition, institutionnelle et non institutionnelle, ont pris part à la rencontre, le cas de Serge Mayamba de l'UDPS qui a été le rapporteur du groupe à cette occasion, Jean Lucien Bussa du MLC, Jean Pierre Lisanga Bonganga de la CDD, Franck Diongo du MLP et autres Martin Fayulu, Chalupa, Jean-Claude Mvuemba et Emery Okundji. L'opposition, qui ne cesse d'exiger la neutralité de la CENI, a soutenu que le refus de donner les réponses idoines à ces préalables hypothéquera l'avenir du processus électoral en cours.  

Les préalables repris dans le mémo sont entres autres, l'audit du fichier électoral avant le dépôt des candidatures aux scrutins présidentiels et législatifs, l'implication de l'opposition dans le serveur central de la CENI et de ses experts dans le nettoyage du fichier électoral. Les préalables constituent, pour l'opposition, la condition pour la tenue des élections crédibles et apaisées. Les opposants au régime en place attendent donc s'engager dans les concertations avec la CENI.

Les autres préoccupations de l'opposition sont la mise en place de la Cour constitutionnelle et des autres juridictions ainsi que la publication des lois annexes, notamment celle relative au découpage territorial et l'implication de la CENI dans la libération des militants de l'UDPS détenus par la police à la suite de la série de marches de l'UDPS organisées dans le cadre de la prise en compte par cette institution des revendications de l'opposition.

Ce sont ces conditions qui ont été à la base de l'incident survenu le lundi 25 juillet au

Palais du Peuple lors du forum de concertation organisé par la CENI sur la mise à jour du Code de bonne conduite des partis politiques. L'opposition avait exigé la prise en compte de ces préalables pour participer aux travaux et de signer à la fin ce document témoignant sa volonté à participer aux élections voulues dans un climat apaisé.

Concrètement, les opposants avaient boycotté la rencontre en question en protestant contre le pasteur président qui n'attendait traiter les problèmes soulevés ce jour là au Palais du peuple.

Partager cet article
Repost0
28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 20:31

« C’est un fils du pays, on ne peut lui interdire de venir à Lubumbashi. Il a ses frères (Ndlr : du Kasaï) qui peuvent bien l’accueillir », a déclaré Gabriel Kyungu. De son côté, Tshisekedi a, avec un peu d’humour depuis son escale d’Afrique du Sud, indiqué qu’il ne se gênerait pas de loger chez son « petit frère » (Ndlr : Kyungu wa Kamwanza) au cas il ne trouverait pas un logement à Lubumbashi. 

Le président national de l’UDPS, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, a décidé d’aller à la conquête du Congo profond après sa tournée euro-américaine et sud-africaine. Première étape, Lubumbashi, chef-lieu du Katanga considéré comme fief électoral incontesté de la Majorité présidentielle.

C’est par la ville de Lubumbashi, chef-lieu du Katanga, que le président national de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Etienne Tshisekedi wa Mulumba, a choisi de fouler le sol congolais. Le lider maximo est attendu demain dans la capitale cuprifère. Apparemment, le leader de l’Opposition s’est presqu’imposé un défi en décidant d’aller à la conquête du fief électoral incontesté du leader de la Majorité présidentielle, Joseph Kabila Kabange.

Prélude à la grande campagne électorale pour la présidentielle du 28 novembre 2011, le déplacement d’Etienne Tshisekedi dans le Katanga est un test grandeur nature pour l’UDPS qui s’est toujours targué d’être un parti national, voire nationaliste.

Des nouvelles en provenance de Lubumbashi font état d’une effervescence dans la ville cuprifère. Les militants de l’UDPS, qui se comptent par milliers, se sont déployés dans la ville pour réserver un accueil délirant à leur leader. En effet, c’est pour la première fois que le président national de l’UDPS foule le sol du Katanga après les tristes événements d’épuration ethnique des années 1990.

L’arrivée d’Etienne Tshisekedi à Lubumbashi est commentée de diverses manières dans les salons politiques. Mais dans les rangs de l’UDPS, l’on ne s’en émeut pas. En tant que Congolais, se défendent-ils, Tshisekedi est libre de choisir son point d’entrée au pays. Lubumbashi constitue la première étape d’une tournée nationale qui conduira le président national de l’UDPS, notamment dans la Province Orientale, avant les trois provinces du Kivu (Nord et Sud-Kivu et, probablement Maniema).

Des sources proches de la direction nationale de l’UDPS ont confirmé qu’une équipe d’avance quitte Kinshasa ce jeudi 28 juillet pour baliser le terrain, avant l’entrée triomphale du président national de l’UDPS. Selon ces dernières, l’étape de Lubumbashi devrait servir de jauge à l’accueil de la candidature, déjà annoncée d’Etienne Tshisekedi, à la présidentielle du 28 novembre 2011.
Kyungu ne s’y oppose pas

D’ores et déjà, l’un des leaders du Katanga, en l’occurrence Gabriel Kyungu wa Kumwanza, du reste président de l’assemblée provinciale du Katanga, n’a pas trouvé d’inconvénient à la présence du président national de l’UDPS à Lubumbashi. « C’est un fils du pays, on ne peut lui interdire de venir à Lubumbashi. Il a ses frères (Ndlr : du Kasaï) qui peuvent bien l’accueillir », a déclaré Gabriel Kyungu, sur les antennes de Télé 7.

De son côté, Tshisekedi a, avec un peu d’humour depuis son escale d’Afrique du Sud, indiqué qu’il ne se gênerait pas de loger chez son « petit frère » (Ndlr : Kyungu wa Kamwanza) au cas il ne trouverait pas un logement à Lubumbashi. Voilà des propos qui sous-tendent la décrispation. C’est dire qu’au niveau de l’UDPS, l’on joue à l’apaisement, en évitant toute forme de provocation.

Ainsi, de part et d’autre, l’on est dans l’attentisme. En effet, personne ne sait encore prédire ce qui pourrait arriver. Si tout se passe bien, l’on devrait certainement se dire qu’on est sorti de la vieille querelle entre les communautés du Katanga et les originaires du Kasaï. Ce qui devrait être un signe de détente pour des élections apaisées sur toute l’étendue du territoire national.
Moïse Katumbi appelle la population au calme

Sans trompette ni tambour battant, le gouverneur élu du Katanga Moïse Katumbi Chapwe est rentré hier mercredi à Lubumbashi après trois semaines de vacances passées en dehors du pays. Sa présence met un terme à toutes les rumeurs folles qui avaient couru sur son supposé exil politique. Par ailleurs, abordé par la presse locale sur le prochain voyage d’Etienne Tshisekedi dans la ville cuprifère, Moïse Katumbi a appelé la population au calme et rejeté les commentaires biscornus distillés à ce sujet.

Des sources dignes de foi il nous revient que le gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi Chapwe, est arrivé à Lubumbashi hier mercredi en fin de matinée. De la même manière qu’il était parti, il n’avait pas mobilisé la foule pour l’accueillir. Raison avancée : son retour au pays ne doit pas constituer un événement devant conduire à un arrêt de travail et autres activités commerciales dans la ville, a dit un membre du protocole d’Etat.

Celui-ci a aussi confirmé qu’à peine arrivé, le gouverneur du Katanga est allé directement inspecter l’exécution des travaux des cinq chantiers de la République sur la ville. Preuve, si besoin en était encore, qu’il est un travailleur infatigable qui aime son pays et sa population.

Montrant sa grandeur d’âme et d’esprit, l’homme de Kashobwe a fait fi de tout le mal qui a été raconté en son absence sur son séjour à l’étranger, laissant aux pourceaux le soin de se complaire dans la crasse.

De le voir ainsi sur les chantiers alors qu’on le donnait pour candidat à l’exil politique, la foule a accouru et l’a submergé. Car, la surprise était totale et l’émotion à son comble. N’en croyant pas ses yeux, rapporte un de ses proches, une dame d’une cinquantaine d’années est tombée en syncope. Après avoir crié : « Moïse ! ». Elle a été tout de suite admise dans un centre hospitalier pour des soins urgents.

Dès lors, ce retour au pays vient de mettre fin aux rumeurs folles que des adversaires en mal de positionnement politique s’étaient permis de vulgariser en propageant la nouvelle selon laquelle le gouverneur du Katanga a fui le pays avec famille et biens. Comme toujours, certains médias avaient été utilisés pour faire la sale besogne. En se distinguant par une sorte de banditisme journalistique qui n’honore pas la corporation.

« Si le ridicule pouvait tuer !», s’est écrié un observateur sur place à Lubumbashi. Celui-ci a confié à un confrère qu’il était bon que les « langues pendues » se coupent et que la honte couvre leurs propriétaires.

Saisissant l’opportunité, la presse locale s’est empressée d’aborder avec le gouverneur du Katanga la question de l’arrivée prochaine d’Etienne Tshisekedi à Lubumbashi. Dans la foulée, il a rejeté tous les colportages sur des soi-disant appels xénophobes à l’endroit du leader de l’UDPS qui auraient été proférés par des leaders politiques katangais.

Sans tergiverser, Moïse Katumbi a appelé la population au calme. Il a rappelé que sa province a la réputation d’être hospitalière. Selon lui, le président national de l’UDPS est un Congolais qui a le droit d’aller partout au Congo, en l’occurrence au Katanga. Et en sa qualité de leader , il a le droit de visiter les membres de son parti, particulièrement en cette période de fièvre électorale.

Partager cet article
Repost0
28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 20:25

C'est le "d day" pour les kamheristes. L'Union pour la Nation congolaise (UNC) tient son tout premier congrès ordinaire à partir de ce jeudi 28 juillet. Enjeu majeur de cette grand'messe de ce parti de l'opposition: lever  l'option par rapport à l'élection présidentielle.



 
 Si le jour de gloire n'est pas encore arrivé pour Vital Kamerhe, l'heure des choix, par contre, a sonné. Le congrès de l'UNC qui s'ouvre ce jeudi au désormais historique complexe GB à Ngaliema n'a d'ordinaire que le nom. Il s'agit d'un forum qui va déterminer le futur d'un homme. Il est question d'une rencontre qui va forger le destin d'une personnalité politique. Cet homme, cette personnalité n'est autre que Vital Kamerhe. Ce n'est pas tout. Ce congrès va aussi clarifier le positionnement de l'Unc sur l'échiquier politique congolais et plus particulièrement au sein d'une opposition plus que jamais plurielle.

 
 Plus concrètement, la principale question qui hante les observateurs à l'orée du congrès de l'Unc est celle de savoir si Vital Kamerhe sera candidat à l'élection présidentielle. Certes, le thème même des assises du GB peut suggérer une réponse à cette interrogation. Le thème sur lequel les 800 congressistes sont appelés à plancher est en soi assez révélateur de l'ambition de l'UNC. " L'impératif de l'alternance politique en RDC pour la refondation de l'Etat", un menu qui a priori ne souffre d'aucune ambigüité quant à la dynamique réformatrice de ce jeune-en terme d'âge- parti de l'opposition.

 
 Au terme de quatre jours de débat, on en saura un peu plus sur les objectifs électoraux de l'Unc. En attendant, on ne peut s'empêcher de relever que pour Kamerhe l'exercice est particulièrement déterminant pour son avenir politique.

 
 Major de la kabilie jusqu'à sa décente forcée du perchoir en 2009, Vital Kamerhe a su rebondir. Au point de se repositionner aux premières loges de l'opposition. Un véritable exploit pour un homme politique qui personnifiait ou presque à lui tout seul le pouvoir.

 
 Ce premier obstacle franchi avec succès, il reste au leader de l'UNC de faire un autre saut. Sans doute le plus décisif. Après s'être fait adouber dans l'opinion comme l'un des principaux seigneurs de l'opposition, l'élu de Bukavu devrait se donner les moyens de peser sur les élections de novembre prochain.

 
 Connu à l'échelle de tout le pays, tribun doublé de polyglotte et affable, Vital Kamerhe pourrait faire du tout premier congrès de son parti celui de son destin. Ce quinqua ambitieux a tout pour aller au moins jusqu'au bout de l'aventure présidentielle. Et parallèlement permettre à ses hommes de gagner quelques sièges dans les chambres parlementaires.

Comme dans la série, "l'appétit vient en mangeant", pour continuer à briller l'étoile Kamerhe -puisque c'en est une- a continuellement  besoin d'un challenge. Hier, le défi était existentiel face au rouleau compresseur de la Majorité. S'il a plié, Vital n'avait pas rompu. Passé l'orage, il a repris du poil de la bête. On connaît la suite. Une fois dans l'opposition, l'ancien baron du Pprd fera face à une kyrielle de procès en... sincérité. Ce combat-là, semble déjà derrière Kamerhe. Le leader de l'UNC ayant achevé de porter les galons de l'opposant. " De proche en proche,   la légitimité de Kamerhe comme leader tiendrait aussi à sa capacité à répondre présent au marathon présidentiel", estime un fin connaisseur de la scène politique zaïro-congolaise. Un autre défi en somme. Trêve d'anticipation. Place au congrès et parole aux congressistes.  

Partager cet article
Repost0
26 juillet 2011 2 26 /07 /juillet /2011 23:02

Remplir le stade des Martyrs qui accueille les grandes compétitions sportives tant nationales qu'internationales, n'est pas à la portée de toutes les formations politiques. Pour éviter le ridicule en étalant des sièges vides, il n'y en a eu qui se sont rabattues sur d'autres salles à la capacité fort limitée. Le président de la chambre haute du Parlement a tenu à braver ce défi et à le relever. Ce succès éclatant s'est produit dans la journée de dimanche 24 juillet 2011 devant les observateurs tant nationaux qu'internationaux. L'Union des forces du changement -UFC- a effectué sa première sortie officielle comme cela avait été annoncé sur les banderoles au stade des Martyrs le 24 juillet 2011. Des militants de ce nouveau parti venus de toutes les communes de la capitale ainsi que ceux de partis alliés de l'opposition ont pris d'assaut, très tôt le matin, les gradins de cette grande arène sportive. Parmi les leaders politiques ainsi que les élus -sénateurs et députés aussi bien nationaux que provinciaux-, l'on a noté la présence remarquable de Ne Muanda Nsemi, Me Azarias Ruberwa Manywa, Arthur Zaidi Ngoma, Eugène Diomi Ndongala, Vunduawe te Pemako, Vital Kamerhe, etc.

Tous les ténors de l'opposition ont répondu à l'invitation de Léon Kengo wa Dondo, autorité morale de la nouvelle venue dans la classe politique.

L'occasion était belle pour le président de la chambre haute du Parlement, d'évoquer les questions qui agitent depuis des mois la classe politique de notre pays. Prenant donc la parole, celui que ses partisans continuent d'appeler « Premier» a- enfin fixé l'opinion sur ses ambitions politiques. Parlant de l'élection présidentielle qui pointe à l'horizon, l'orateur a laissé entendre que la victoire ne peut résulter que de l'union de l'ensemble de l'opposition. Pour cela, il a exhorté tous les leaders qui se réclament de cette tendance à dépasser leurs sentiments, à se concerter en vue d'aligner un seul et unique candidat capable de défendre leurs couleurs pendant cette joute électoral. C'est seulement après cette victoire que l'on pourrait ensemble évoquer la question de la gestion des ambitions pour des postes à tous les niveaux de l'Etat.

Avec cette brillante sortie, l'Union des Forces du changement a prouvé qu'elle est tout aussi à mesure de mobiliser l'électorat pour l'alternance au sommet de l'Etat.

C'est donc un parti avec lequel l'on devrait désormais compter pour les futures échéances électorales.

Source:CONGO  NOUVEAU 

Partager cet article
Repost0
26 juillet 2011 2 26 /07 /juillet /2011 22:58



Moïse Katumbi s'est « exilé ». Cette information, donnée en exclusivité le jeudi dernier par notre confrère d'Africanews, continue à alimenter les débats dans les milieux politiques congolais. Une chose reste, cependant vraie: le bouillant gouverneur de la province séjourne en Europe -certaines sources indiquent qu'il serait même aux Etats-Unis d'Amérique. 

Pour répondre à notre confrère précité, des journaux proches du pouvoir indiquent que le président du TP Mazembe a gagné l'Europe pour aller prendre ses vacances. « Les rumeurs qui circulent sur les cas Moïse Katumbi vont pousser les habitants de Lubumbashi à réserver un accueil plus délirant à leur gouverneur», argumente-t-on dans le camp présidentiel. Pendant ce temps, plusieurs sources signalent que Moïse Katumbi s'est rendu en Europe pour des rasions de santé. «Le micro qu'il avait utilisé pour lire son discours le 30 juin 2011 était saboté», soutiennent ceux qui voient déjà le gouverneur du Katanga prendre le chemin de l'exil.

Pendant que le débat prend de l'épaisseur par rapport à ce dossier, l'entourage immédiat de Moïse Katumbi reste muet. D'aucuns avaient cru qu'au lendemain de la publication de l'article annonçant le départ du gouverneur du Katanga en exil, ses services allaient faire un démenti formel. Jusque-là, le silence est de marbre de ce côté-là. L'entourage du président de l'équipe double champion d'Afrique fait-il sien l'adage selon lequel «celui qui ne dit mot consent?» 

Certaines évidences qui peuvent confirmer …

Deux jours après la publication sur Moïse Katumbi, une opération de récolte des signatures est lancée à Lubumbashi. «Les pétitionnaires veulent récolter 3 millions de signature pour pousser Moïse Katumbi à ne pas démissionner de son poste de gouverneur de province, a indiqué le correspondant de la RTVS1 basé à Lubumbashi. Des bureaux sont installés dans les principaux de la ville où les gens, munis de leurs cartes d'électeur, viennent apposer leurs signatures». Pourquoi doit-on lancer une telle opération si Moïse Katumbi est allé passer ses vacances en Europe et qu'il va revenir à Lubumbashi pour continuer son travail ?

Autre évidence. C'est le report du match qui devrait opposer hier dimanche, l'équipe du TP Mazembe (appartenant au gouverneur du Katanga) à celle du Fc Lupopo de la même ville, Selon les dirigeants de l igue nationale de football (LINAFOOT), le report de ce match a été sollicité par le Maire de la ville de Lubumbashi.

Même si les mobiles réels de ce report n'ont pas été clairement évoqués, dans les milieux de la LINAFOOT, on indique que ce report a été accepté compte tenu de l'incertitude qui règne du côté des supporters du TP Mazembe. «Si jamais le match se joue et que Mazembe le perd, tout peut arriver dans la ville de Lubumbashi», préconise un membre de la Ligue nationale de football.

En dépit de quelques démentis apportés par des médias proches du camp présidentiel quant à un éventuel exil du gouverneur du Katanga, des sources bien informées indiquent que Moïse Katumbi, malgré l'opération de récolte de 3 millions de signature initiée à Lubumbashi, va démissionner de ses fonctions au plus tard le 4 août 2011. «La position du gouverneur du Katanga est floue jusque-là, nous souffle un habitué des couloirs, du pouvoir Personne ne sait ce qu'il veut faire. Mais, nous savons qu 'il peut surprendre le chef de l'Etat». Selon certaines sources, il va certainement quitter ses fonctions de gouverneur du Katanga pour être nommé directeur de campagne de Joseph Kabila.

C'est ici où certaines personnes croient que le vrai- faux exil de Moïse Katumbi peut être une stratégie bien pensée par le pouvoir en vue de récupérer la situation le moment venu.

De toutes les façons, qu'il revienne sur la scène ou pas d'aucuns se souviendront que Moïse Katumbi a multiplié des déclarations ces derniers mois dans lesquelles il n'a pas caché sa frustration, son mécontentement par rapport à son mandat politique. Nous y reviendrons.

Partager cet article
Repost0
26 juillet 2011 2 26 /07 /juillet /2011 22:25

a ville de Lubumbashi, chef-lieu de la province de Katanga, est déjà dans la fièvre de l'accueil du président national de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), M. Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Les combattants de cette formation politique attendent avec impatience le retour de leur leader au pays par Lubumbashi. Les responsables des fédérations et sections de l'UDPS de Lubumbashi ont mis toutes les batteries en marche pour réserver un accueil digne à Etienne Tshisekedi. Les drapeaux, calicots et signes distinctifs comme les drapelets, badges et macarons de l'Udps avec effigie de Tshitshi se vendent comme des petits pains dans la ville de Lubumbashi, en prévision de la visite du sphinx de Limete dans cette partie du pays considérée comme le fief de la mouvance au pouvoir.

Une source proche de l'UDPS basée à Lubumbashi indique que le décor est déjà planté pour réserver un accueil délirant au leader charismatique. Car, depuis la création de cette formation politique, il n'a jamais effectué une mission officielle au Katanga, pour le compte de son parti.

Selon cette source, des milliers de personnes membres et sympathisants de l'Udps provenant de Likasi, Kipushi, Kasumbalesa, Kambove, Kolwezi, Kalemie, Kamina … se trouvent déjà dans le chef-lieu de la province du Katanga, pour voir leur leader et candidat à l'élection présidentielle de novembre prochain.

Mais, des informations en provenance de Lubumbashi inquiètent.

Des agents des forces de l'ordre font la loi en menaçant les combattants de l'Udps qui sillonnent les avenues de la ville, mégaphones en main, pour sensibiliser sur l'arrivée du leader charismatique au Katanga.

Mais malgré ces menaces, les combattants de l'Udps au Katanga entendent faire valoir leurs droits et s'exprimer librement comme l'exige la démocratie.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Debout Congolais
  • : Nous n'avons qu'une seule voie, je souligne; nous devons faire la révolution, nous devons prendre le peuple Congolais, le mettre debout et prendre ce qui reste de notre armée, de notre police, de notre sécurité pour bouter hors d'état de nuire cette structure étrangère( KABILA et son système) qu'on nous à imposé . Les citoyens congolais ont le droit de manifester pacifiquement à propos des limites du mandat présidentiel sans se faire attaquer par des voyous recrutés à cet effet. L’implication apparente de hauts responsables de la sécurité et du parti au pouvoir dans les attaques violentes montre jusqu’où les autorités sont capables d’aller pour stopper les manifestations de l’opposition.
  • Contact

Recherche

Pages