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6 août 2011 6 06 /08 /août /2011 21:01

Image d'archiveImage d'archive

Le retour d'Etienne Tshisekedi à Kinshasa a été ajourné de 24 heures. Ce n'est plus le lundi 8 août mais plutôt le mardi 9 août que l'historique opposant rentrera dans la capitale. Ce report est dû au fait que le vol régulier CAA du lundi arrive à Kinshasa déjà la nuit tombée, souvent vers les 19 heures et demi. Celui du lendemain débarque ses passagers à l'aéroport international de N'Djili à 14 heures. Ce qui permettra à Tshisekedi de partir de là tout droit jusqu'au stade des Martyrs où il a prévu un meeting à 17 heures.

Un meeting perçu en soi comme un défi tant aucune force politique, pas un seul homme politique n'a réussi à faire le plein de ce mythique temple de football pourvu de 80.000 places assises.

Jean-Pierre Bemba y a mordu la poussière sous le 1+4. Arthur Z'Ahidi Ngoma avait osé pour se décommander à la dernière minute devant des tribunes vides. Eugène Diomi Ndongala y avait réuni quelques milliers de manifestants embrigadés par des pasteurs circonvenus pour la circonstance. Léon Kengo wa Dondo, le dernier, en est sorti interpellé par la terrible réalité de la grenouille qui voulait se faire aussi grosse que la vache (Lire remake à l'a page). André Kimbuta et sa CODEK s'y étaient aventurés en 2006. Ils ont récolté du vent pour plusieurs dizaines de milliers de dollars mobilisés. Le PPRD a menacé récemment d'y aller puis s'est dégonflé lui-même. Tshisekedi s'y lance aujourd'hui dopé assurément par le tabac réalisé à Lubumbashi et dans plusieurs autres villes de la province du Katanga. Ce n'est pas que ça lui monte à la tête mais d'avoir mobilisé foule comme nul autre avant dans le fief réputé inexpugnable de Joseph Kabila -crédité de l'avantage d'être au pouvoir- donne à penser que plus rien ne résistera à Tshisekedi sur la voie qui mène à la magistrature suprême.

Le moment M

Aux Kabilistes de capter les signes du temps. S'ils n'y arrivent pas, qu'ils s'imaginent alors un Alassane Ouattara aller mobiliser, au plus fort de la crise ivoirienne, plus que Laurent Gbagbo dans le bastion de ce dernier. Toutes proportions gardées, Tshisekedi l'a réussi et ses proches avec le secrétaire général de l'UDPS, Jacquemain Shabani, en tête ont raison de croire que les Kinois, à leur tour, chercheront par fierté -dans un élan d'émulation- à offrir au leader plus que les Lushois. Shabani avait dû écourté sa compagnie aux côtés de Tshisekedi à Lubumbashi. Il est très vite rentré le 31 juillet dernier pour s'atteler à la préparation du Martyrs. Ça c'est de l'intuition, une qualité cruciale en politique. Etre capable de renifler pour frapper le coup au moment où la, conjonction des astres est la plus favorable. La magie de la politique tient à bien d'autres aspects mais plus et surtout à cet élément. Image d'archiveImage d'archiveCet élément appelé le moment M dans la théorie dé l'action ou l'agir politique. Le premier véritable moment M de la carrière d'Etienne Tshisekedi, ce fut son meeting, réprimé dans le sang, au pont Kasa-Vubu un certain 17 janvier 1988. Quelques mois plutôt, le régime de Mobutu avait réussi à conclure un accord avec la quasi totalité des leaders de l'UDPS pour un retour dans les rangs du MPR parti-Etat. Les Kibassa, Mbwankiem, Kapita, Pandanjila avaient tous accepté des postes dans les institutions, qui comme ministre qui d'autre membre du Comité central. Tshisekedi avait joué au malin avant d'aller, sous prétexte des raisons de santé, consulter la diaspora udépessienne à Bruxelles et dans d'autres capitales occidentales. Il en reviendra avec la position intransigeante de poursuivre la lutte jusqu'à la reconnaissance de l'UDPS en tant qu'un deuxième parti aux côtés du MPR. Il allait livrer cette position au pont Kasa-Vubu lorsque les sbires de Mobutu se sont mis à taper à la crosse ou avec d'autres objets contondants sur les manifestants. Tshisekedi lui-même s'en est tiré avec une blessure béante et saignante à' la tête. Du coup, il avait volé la vedette à tous ses compagnons (et pas des moindres dans un parti en clandestinité où Tshisekedi n'est jusque là que secrétaire national chargé de la mobilisation) pour tant d'audace prise quasi en solo. Il en a obtenu le gain historique que sa personne se confond depuis ce jour à la lutte pro-démocratie en RDCongo. Au stade des Martyrs, le gain attendu mais déjà réalisé en grande partie à Lubumbashi est que tous s'accordent qu'il n'y a qu'un seul challenger contre Joseph Kabila. Il y a là dedans un autre message à adresser à l'autre camp de la part de Tshisekedi: le peuple est avec moi et il sera avec moi lors de la prochaine élection présidentielle. Sur la route de l'aéroport pour le stade des Martyrs, l'écueil le plus redoutable, c'est la foule qui risque de retarder le cortège de Tshisekedi. Le 8 décembre 2010, retour d'un long séjour pour des soins à Bruxelles, le sphinx a atterri à N'Djili à 14 heures pour atteindre sa résidence, à la 10ème rue Pétunias, dans la commune de Limete, sous les coup de 21 heures. Pour y parer, les organisateurs ont déployé une campagne pour amener les manifestants à se rendre directement au stade. Ceux qui feront le déplacement de l'aéroport seront contraints de rouler à la vitesse de la voiture de Tshisekedi réglée pour mettre entre deux et trois heures jusqu'au lieu de la manifestation.

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1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 23:07

 



La Commission Electorale Nationale Indépendante est dans le collimateur des partis politiques de l’opposition depuis sa mise en place. Cette institution d’appui à la démocratie est créée par la Constitution du 18 février 2006 qui prévoit sa loi organique. Et celle-ci a été promulguée le 28 juillet 2010 avec le n°10/013 qui porte son organisation et son fonctionnement.


Parmi d’autres dates à retenir à son sujet, il y a celle du samedi 30 avril 2011 qui marque la publication du calendrier complet du cycle électoral 2011-2013. Après cela, la CENI s’est attelée à l’opération de révision du fichier électoral qui s’est clôturée, définitivement, le 15 juillet 2011. Et, depuis lors, elle vient de nettoyer les chiffres obtenus d’électeurs enrôlés. Elle s’apprête à convoquer, le 04 août 2011, l’électorat et l’inscription des candidats pour l’élection présidentielle et pour la députation nationale.

Mais, en attendant que les choses puissent évoluer normalement, le 04 juillet 2011, les combattants de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) se sont rendus au siège pour le dépôt d’un mémo. La visite s’est mal tournée et il y a eu des échauffourées entre les Tshisekedistes et les policiers de la brigade anti-émeute.

On a déploré des dégâts et des casses. Depuis lors, chaque lundi est consacré, chez les partisans de l’homme de la 10ème rue, à un sit-in à la CENI. Mais, ce mauvais exemple ne rend nullement sages les acteurs politiques rangés du côté de l’opposition. Qui continuent à harceler les membres du bureau de cet organe.

Peur du tour unique

Mais, la vérité est ailleurs : la plate-forme qui comprend des parlementaires et d’autres qui sont hors des institutions n’a plus confiance dans l’organisation des élections, plus particulièrement la présidentielle, avec le tour unique. La seule façon de faire le poids avec le candidat de la Majorité présidentielle, aurait été d’avoir un seul candidat de l’opposition.

Or, avec les divergences qui surgissent chaque jour, avec l’égocentrisme des uns et des autres, le candidat unique tarde à venir. Voilà qui fâche !

Ceci étant et pour distraire l’opinion, les ténors de cette plate-forme trouvent en la CENI une cible toute faite. Malgré la sagesse du pasteur-président Daniel Ngoy Mulunda et de 6 autres membres du bureau qui ont invité la classe politique à préparer et à signer un code de bonne conduite, ceux-ci préfèrent plutôt accuser les autres de tous les péchés d’Israël.

Alors que la toute première chose à faire est la restauration de la confiance dans la CENI, une condition sine qua non, l’opposition congolaise qui aspire à l’alternance par la voie des élections déclare, sur tous les toits, qu’elle n’a pas ou plus confiance en ces quatre hommes et trois femmes qui composent le bureau. Pour exaspérer ces derniers, les opposants brandissent des exigences, le moins que nous puissions dire, coupe-gorge.

 

Le climat de confiance combien préalable à l’organisation des élections transparentes, crédibles et apaisées est totalement perturbé. Et, il est temps que ceux qui contestent les actes de la CENI puissent mettre de l’eau dans leur vin. Des exigences qui ne tiennent pas debout ne peuvent pas les rendre plus grands. Cas de leur recherche de s’impliquer dans la gestion du serveur central.

Concernant le serveur central, tout justement, en 2005-2006, les opposants en avaient fait un préalable. L’abbé Apollinaire Muholongu Malumalu et la CEI avaient fini par montrer l’appareil que d’aucuns prétendaient qu’il était installé en Belgique. Des politiciens, des évêques et d’autres membres de la société civile l’avaient visité et ils ont eu des explications voulues sur son fonctionnement. Etant une machine hautement sophistiquée et de grande sensibilité, celle-ci ne peut pas être maniée par n’importe quelle personne, premier ou millième opposant soit-il.

On peut encore comprendre que ceux qui n’ont jamais participé aux élections avec ces machines puissent lever leur petit doigt, mais cela est inconcevable que ces députés et ces sénateurs qui ont été élus sans qu’ils exigent la «gestion du serveur central» soient entraînés, aujourd’hui, dans les méandres de la contestation pour la contestation.

Les experts de n’importe quel bord n’ont pas le droit de travailler avec le matériel de la CENI. Autrement, c’est la confusion. Des futurs députés, sénateurs et autres élus des institutions inférieures ne peuvent pas se comporter en apprentis sorciers, des hommes d’Etat en gestations ou rompus ne peuvent pas se conduire n’importe comment.

 

                                                            FIAMA

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1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 21:22

 

 



« Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose », dit un proverbe. Le gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi Chapwe a regagné paisiblement le chef-lieu de la province le 27 juillet en provenance d’Europe où il passait ses vacances « avec l’autorisation du chef de l’Etat » a-t-il confié aux médias. Toute sa famille était avec lui à la descente d’avion où l’attendait des membres du gouvernement provincial et des fans du TP Mazembe.


En effet, un tabloïd kinois avait affirmé que l’homme d’Etat katangais s’était exilé et l’affaire avait fait grand bruit vu sa grande popularité aux quatre coins de la République démocratique du Congo. Ce média rappellera même ses articles datant de 2008 où, paraît-il, Moïse Katumbi allait démissionner de ses fonctions de gouverneur de province.

A ces articles rédigés tous au conditionnel (signe de manque de sérieux journalistique), le sulfureux Honoré Ngbanda, ex-chef des espions de Mobutu avait publié sur son site que le chef de l’exécutif provincial du Katanga était en fuite en compagnie du footballeur Trésor Mputu. Ce dernier aurait reçu du poison de Janet Kabila à verser dans la nourriture de M. Katumbi et il aurait dénoncé ce complot à son président de club et bienfaiteur.

Chacun y est ainsi allé de son commentaire tandis que le concerné gardait silence préférant ne pas fournir de l’eau au moulin de ses détracteurs. Car, il s’agit manifestement de papiers inspirés par d’inévitables adversaires politiques qui lui font une guerre de nerfs croyant le déstabiliser psychologiquement.

Il se fait malheureusement que plusieurs acteurs politiques de la RDC continuent de ne voir en Moïse Katumbi qu’un néophyte politique parce qu’il a surgit comme un météore aux élections de 2006. Mais, ses adversaires politiques ne se rendent pas compte que ce businessman et sportif invétéré est un homme habitué à se battre jusqu’au bout malgré son humilité légendaire.

Avec l’équipe du TP Mazembe dont il est président aujourd’hui avec deux titres de champion d’Afrique, le chairman Katumbi s’est battu plus de quinze ans pour arriver à ses fins. Dans les affaires, ce n’est pas non plus un parvenu. Il y est pour ainsi né et a fourbi patiemment ses armes à l’ombre de son frère aîné, le richissime Katebe Katoto bien connu des Katangais. Il est ainsi devenu le millionnaire qui partage aujourd’hui ses bénédictions avec les plus démunis tant de sa province que d’ailleurs.

Un vertébré politique

La politique, Katumbi Chapwe en savait quelque chose depuis des années parce qu’à un certain niveau d’affaires, il faut absolument traiter avec les politiques. Dans son exil du début des années 2000, il a du certainement méditer sur sa province natale et le devenir de la RDC. A son retour d’exil à Lubumbashi le 11 juillet 2003, l’homme avait de nouvelles idées son équipe de football et ses affaires qui ont pris une nouvelle dimension.

En s’engageant en politique en 2006, c’est un homme qui a mûrement réfléchi et qui a un projet pour aider les Congolais en général et les Katangais en particulier. Et il savait pertinemment dans quel guêpier il plongeait ses pieds. Et ce Moïse Katumbi que certains tiennent à assimiler à un apprenti avait conçu des stratégies efficaces pour réussir aux élections au point de démystifier les traditionnels poids lourds.

Katumbi Chapwe est en effet le meilleur élu du pays aux législatives nationale et provinciale de 2006 avant de se faire élire au second degré par ses pairs députés provinciaux au poste très envié de gouverneur de la riche province du Katanga. Il a su déjouer toutes sortes de pièges et posé des actions populaires en dépit de l’opposition des adversaires du peuple katangais.

Ce n’est donc pas un tel acteur politique qu’on peut déstabiliser par une simple pression médiatique. La preuve en est qu’après d’injustes et méchantes attaques d’une certaine presse, Moïse Katumbi a continué à travailler sans désemparer pour les Katangais. Les résultats qu’il a obtenus chez lui au Katanga font que des Congolais d’autres provinces souhaitent le voir à la tête de leurs entités politico-administratives.

Son retour sans tapages à Lubumbashi le 27 juillet est le démenti le plus cinglant infligé aux manipulateurs d’opinion lancé à ses trousses. Cela démontre qu’il n’y a aucun nuage entre lui et l’autorité morale de son parti politique le PPRD. Tout le monde connaît sa fidélité au président Joseph Kabila qu’il soutient partout et tous temps tant en paroles qu’en actes.

Le retour de Moïse Katumbi est une autre façon de dire qu’il ne peut décevoir les Katangais qui lui ont confié leur province à gérer pour 5 ans et qu’il ira au bout de ses efforts avec la force et l’intelligence que Dieu lui a donné. En vertébré politique qu’il est devenu, M. Katumbi Chapwe est prêt à conduire les élections apaisées dans sa province comme il en a donné le ton en rassurant le président Etienne Tshisekedi de l’UDPS qui annonce son arrivée sur ce vendredi à Lubumbashi.

Le gouverneur élu du Katanga ne cédera son fauteuil qu’à un autre Katangais démocratiquement élu. A une question de la presse sur son exil supposé, il réagira vivement : « Laisser la province à qui ? Je suis parti en vacances avec l’autorisation du chef de l’Etat. Je reviens pour continuer les 5 chantiers ! ».

Si les Katangais qui ne jurent que par Moïse Katumbi veulent qu’il continue son projet inclut dans les 5 chantiers de la République, il reviendra. Avis donc aux amateurs de distractions malsaines : l’heure est aux élections démocratiques, transparentes et apaisées !

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31 juillet 2011 7 31 /07 /juillet /2011 10:09

 

kananga_congo_2.jpgL’événement malheureux  a eu lieu au Kasaï occidental dans la capitale provinciale Kananga. Selon une source proche de sa famille, la fille MISENGA MIMI âge de 16 ans étaient mariée de force coutumièrement (mariage coutumier: c'est le consentement de deux familles du futur couple, cemariage est considéré illégal au niveau de la loi du pays) avec un homme riche d’une cinquantaine d’années et membre influent du parti au pouvoir. La fille qui après avoir fuit le domicile de son mari traditionnel a été retrouvée morte dans un canal, une mort suspecte dont la police n'a pas donné plus de détails.

Les cas de mariages forcés sont très fréquents au Congo, les filles souvent mineures vivent une vie insupportable caractérisée par des tortures, des viols et des humiliations. On constate aussi des représailles graves allant jusqu'aux assassinats des filles qui n'acceptent pas, ou qui décide de s'enfuir après ce type de mariage, et ces dernières ne bénéficient d’aucune protection de l'Etat. Plusieurs cas ont étaient signaler dans plusieurs provinces du pays. Diverses organismes ont demandés à l'état la protection de l'enfant à de telles pratiques, mais sans réponse car la loi du plus fort est monnaie courante en RDC

 

Source : Radio Kasaï horizon

 

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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 21:08



Ça bouge de nouveau dans la province du Bas-Congo, plus précisément à Tshela. Selon la Monusco, des groupes armés sont signalés dans la forêt du Mayumbe. Pour la mission onusienne, il s’agirait des éléments de l’Armée de résistance populaire (ARP) du général Munene, actuellement en cavale au Congo/Brazzaville, selon des sources concordantes. 

Après avoir vécu dans l’insécurité créée par les éléments de Front de libération de l'Enclave de Cabinda (FLEC) en mai dernier, le territoire de Tshela, dans le Bas-Congo, vit à nouveau ces instants de panique. Des groupes armés, probablement issus des rangs de l’Armée de résistance populaire (ARP) du général en exil Benoit-Faustin Munene, sont signalés dans la forêt de Mayumbe, non loin de Tshela, où quatre-vingt-six brassards rouges ont été découverts. L’information a été livrée, par la Mission des Nations unies pour la stabilisation de la RDC (Monusco) lors de son point de presse hebdomadaire du mercredi 27 juillet. 

Le porte-parole militaire de la Monusco, le lieutenant-colonel Félix-Prosper Basse, a précisé que les traces des éléments de ce mouvement politico-militaire ont été dépistées à partir « de leurs quatre-vingt-six brassards rouges découverts dans la jungle de Tshela ». 

Nombre d’observateurs estiment que l’annonce de la Monusco ne peut pas être réduite à un simple fait divers. Elle ne fait que tirer la sonnette d’alarme sur la déclaration faite dernièrement depuis Londres par Fanfan Longa Fuamba, se présentant comme secrétaire général de l’ARP. 

En effet, dans un communiqué diffusé sur Internet et relayé par diverse presse, il a annoncé que « les patriotes de l’Armée de résistance populaire (ARP) du général Munene donnent rendez-vous au peuple congolais avant la fin de l’année en cours, à Kinshasa, et annoncent une offensive généralisée ». 

Ventre mou 

Si l’on y prend garde, le territoire de Tshela risque de devenir le ventre mou de l’Ouest de la République démocratique du Congo. En mai dernier, les informations en provenance de territoire de Tshela faisaient état d’incursion des éléments du Front de libération de l'Enclave de Cabinda (FLEC). Un groupe armé angolais qui exige, depuis des années, la libération de Cabinda, province riche en pétrole de l’Angola. 

Peu de temps après, les éléments de ce groupe politico-armé ont été traqués par les militaires angolais au village de Mbata-Yama à plus de 200 kilomètres à l’Ouest de Matadi. 

Ces incidents avaient occasionné la fuite des habitants de ce village vers des endroits plus sécurisés. La vie s’était presque arrêtée dans le territoire de Tshela. Les cultivateurs et commerçants n’exerçaient plus leurs activités, les élèves des groupements de Mbemba, Kikamba et Kasamvu ne se rendent plus à l’école. Car, les parents préféraient garder leurs enfants à la maison. 

Suite à cette situation, la Monusco avait dépêché, le 10 juin dernier, une mission d'information à Tshela. L'objectif poursuivi par la mission onusienne était « de vérifier les allégations faisant état d'une présence des éléments de Front de libération de l'Enclave de Cabinda (FLEC) dans la forêt de Ngunga, située à proximité de Tshela ». 

Selon les informations recueillies par la Monusco auprès de chefs de villages Kimuanda et Ntoko, situés à 25 kilomètres de Tshela, il n'y avait pas la présence des éléments du FLEC et moins encore des exactions éventuelles sur les populations civiles de ces zones. 

Il sied de rappeler que la Mission onusienne a procédé, dernièrement, à la réouverture du site des observateurs militaires à Matadi, dans le Bas-Congo. 

L'objectif poursuivi par l'action de la Monusco est « d'assurer une surveillance optimale de la situation sécuritaire dans la province du Bas-Congo ».

Source:Le Potentiel 

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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 21:05



Sans trompette ni tambour battant, le gouverneur élu du Katanga Moïse Katumbi Chapwe est rentré hier mercredi à Lubumbashi après trois semaines de vacances passées en dehors du pays. Sa présence met un terme à toutes les rumeurs folles qui avaient couru sur son supposé exil politique. Par ailleurs, abordé par la presse locale sur le prochain voyage d’Etienne Tshisekedi dans la ville cuprifère, Moïse Katumbi a appelé la population au calme et rejeté les commentaires biscornus distillés à ce sujet. 

Des sources dignes de foi il nous revient que le gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi Chapwe, est arrivé à Lubumbashi hier mercredi en fin de matinée. De la même manière qu’il était parti, il n’avait pas mobilisé la foule pour l’accueillir. Raison avancée : son retour au pays ne doit pas constituer un événement devant conduire à un arrêt de travail et autres activités commerciales dans la ville, a dit un membre du protocole d’Etat. 

Celui-ci a aussi confirmé qu’à peine arrivé, le gouverneur du Katanga est allé directement inspecter l’exécution des travaux des cinq chantiers de la République sur la ville. Preuve, si besoin en était encore, qu’il est un travailleur infatigable qui aime son pays et sa population. 

Montrant sa grandeur d’âme et d’esprit, l’homme de Kashobwe a fait fi de tout le mal qui a été raconté en son absence sur son séjour à l’étranger, laissant aux pourceaux le soin de se complaire dans la crasse.

De le voir ainsi sur les chantiers alors qu’on le donnait pour candidat à l’exil politique, la foule a accouru et l’a submergé. Car, la surprise était totale et l’émotion à son comble. N’en croyant pas ses yeux, rapporte un de ses proches, une dame d’une cinquantaine d’années est tombée en syncope. Après avoir crié : « Moïse ! ». Elle a été tout de suite admise dans un centre hospitalier pour des soins urgents. 

Dès lors, ce retour au pays vient de mettre fin aux rumeurs folles que des adversaires en mal de positionnement politique s’étaient permis de vulgariser en propageant la nouvelle selon laquelle le gouverneur du Katanga a fui le pays avec famille et biens. Comme toujours, certains médias avaient été utilisés pour faire la sale besogne. En se distinguant par une sorte de banditisme journalistique qui n’honore pas la corporation. 

 « Si le ridicule pouvait tuer !», s’est écrié un observateur sur place à Lubumbashi. Celui-ci a confié à un confrère qu’il était bon que les « langues pendues » se coupent et que la honte couvre leurs propriétaires. 

Saisissant l’opportunité, la presse locale s’est empressée d’aborder avec le gouverneur du Katanga la question de l’arrivée prochaine d’Etienne Tshisekedi à Lubumbashi. Dans la foulée, il a rejeté tous les colportages sur des soi-disant appels xénophobes à l’endroit du leader de l’UDPS qui auraient été proférés par des leaders politiques katangais. 

Sans tergiverser, Moïse Katumbi a appelé la population au calme. Il a rappelé que sa province a la réputation d’être hospitalière. Selon lui, le président national de l’UDPS est un Congolais qui a le droit d’aller partout au Congo, en l’occurrence au Katanga. Et en sa qualité de leader , il a le droit de visiter les membres de son parti, particulièrement en cette période de fièvre électorale.

Source:Le  Potentiel  

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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 21:02

Le Président national de l'UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social), Etienne Tshisekedi, est attendu ce vendredi 29 juillet 2011, dans la matinée, à Lubumbashi. Le quotidien de l'avenue Lukusa tient l'information de bonne source. Après l'annonce de plusieurs dates malheureusement démenties par l'agenda de travail trop chargé du Lider Maximo en Afrique du Sud , et plus précisément à Johannesburg, où il séjourne depuis le dimanche 24 juillet, la date du 29 juillet est finalement la bonne. Il  convient de noter qu'au pays de Mandela, il était l'invité personnel de l'ANC (African National Congress), un parti affilié à l'internationale Socialiste, au même titre que l'UDPS.

En prévision de ce grand événement, le comité local d'accueil était à pied d'oeuvre depuis un mois. A un moment donné, les préparatifs du retour de Tshisekedi étaient fortement perturbés par la décision du Maire de Lubumbashi portant interdiction aux combattants de se réunir, de se présenter à, l'aéroport, de se masser le long du parcours qu'allait emprunter son cortège et d'organiser un quelconque meeting.

A la suite de vives pressions internes et externes, l'autorité urbaine a fini par lâcher prise et proclamer publiquement que l'UDPS/Katanga pouvait organiser un carnaval motorisé pour l'accueil d'Etienne Tshisekedi. 

L'on s'attend ainsi à une ambiance électrisée ce vendredi à Lubumbashi, dès que le président national de l'UDPS aura franchi les limites des installations aéroportuaires de la Luano. Selon les détails du programme provisoire parvenu au Phare, l'illustre hôte des Lushois va consacrer la journée de ce vendredi à la présentation des civilités aux autorités politiques et religieuses locales.  Ainsi, après le rituel de l'arrivée, le tour d'une bonne partie de la ville et son installation au quartier général aménagé à cet effet, Etienne Tshisekedi va prendre le chemin du gouvernorat, où il est prévu une rencontre avec le gouverneur Moïse Katumbi.

Il est aussi attendu, le même vendredi, au bureau du président de l'Assemblée provinciale du Katanga, Gabriel Kyungu wa Kumwanza, ou son représentant, dans le cas de l'empêchement du précité. Des visites de courtoisie sont également annoncées chez le Maire de la ville et l'Archevêque de Lubumbashi.

La suite du programme sera déterminée de commun accord avec l'UDPS/Katanga. Tout ce que l'on sait, à ce stade, est qu'après Lubumbashi, Etienne Tshisekedi devrait en principe se rendre à Kolwezi, Likasi et Kipushi. 

Les choses sérieuses vont commencer 

On rappelle que Tshisekedi vient de passer deux mois à l'étranger, dans une longue croisade de sensibilisation de la diaspora congolais et des officiels occidentaux aux enjeux politiques de 2011, dont l'essentiel, s'articule autour de l'impératif d'un changement de gouvernance en RDcongo. Au nombre des personnalités politiques les plus en vue ayant échangé avec le Sphinx de Limete, on compte le Secrétaire Général de l'Onu, Ban Ki-Moon et le président sud-africain, Jacob Zuma.

Selon, l'agenda arrêté au départ de Johannesburg, le président national de l'UDPS devrait boucler sa tournée au Katanga le mercredi 3 août, de manière à se présenter à Kinshasa le jeudi 4 août. Et, dès son retour dans la capitale, sa première activité politique consisterait au dépôt officiel au bureau de la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante), de sa candidature à la magistrature suprême du pays. Ensuite, il devrait se réunir avec les membres de son cabinet, du Secrétariat général et d'autres cadres nationaux en vue d'examiner les candidatures des membres du parti aux scrutins des députés nationaux, des sénateurs, des députés provinciaux, des maires, des bourgmestres et des chefs des secteurs.

Dans le même temps, il devrait reprendre contact avec ses partenaires politiques de l'opposition aux fins de se mettre d'accord sur un candidat commun à la présidentielle et sur un programme commun de gouvernement, dans l'optique d'impulser réellement l'alternance politique au sommet de l'Etat, ainsi que dans d'autres institutions de la République.

Peu après, ce serait le coup d'envoi d'une longue tournée à travers Kinshasa et lés provinces de la République, dans le cadre de la sensibilisation de l'électorat à sa candidature et à son projet de société, dont le thème central est archi connu : « Retour à l'Etat de droit ». Cette précampagne électorale s'impose d'autant que Tshisekedi, qui aspire à gérer autrement le pays, tient à faire partager son idéal au plus grand nombre. 

Il est à espérer que ceux qui refusent le droit à la parole aux autres, ne vont pas créer la confusion en l'accusant d'avoir démarré sa campagne électorale plus tôt que prévu. On sait que dans les pays de, vieille démocratie, les hommes politiques sont en campagne permanente, à travers leurs actions et discours en direction de l'opinion nationale. En fait, la campagne électorale officielle, limitée dans le temps par le législateur, concerne essentiellement les prestations dans les médias publics (temps d'antenne ou de plateau) par rapport à la date des scrutins, afin d'éviter un traitement discriminatoire entre candidats. Pour lé reste, l'on n'empêche pas les partis et acteurs politiques d'aller vers leurs électeurs potentiels plusieurs mois et semaines avant le lancement officiel de la campagne électorale.

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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 20:57

Le portrait d’Armand Tungulu Mudiandambu brandi lors d’une manifestation à Bruxelles. Photo CICLe portrait d’Armand Tungulu Mudiandambu brandi lors d’une manifestation à Bruxelles. Photo CIC

Dix mois après l’annonce du décès «par suicide» d’Armand Tungulu Mudiandambu dans un cachot de la garde prétorienne de «Joseph Kabila» - au Camp Tshatshi - et sept mois après l’inhumation d’un corps présenté comme étant le sien, l’avocat de l’Etat congolais, Moma Kazimbwa Kalumba, a finalement transmis le certificat de décès que la veuve et les enfants Tungulu attendaient. Le document - une photocopie - a été émis le 31 décembre 2010 par le médecin légiste Nzuzi Ntula. Le jour du décès est illisible. Le mois et l’année sont les mêmes, en l’occurrence octobre 2010. Le lieu du décès n’est pas indiqué. Pas de trace du permis d’inhumation. En lieu et place, le médecin a émis une «Note de libération de corps à la morgue» datée du 31 décembre 2010. 

 Dans une lettre recommandée datée du 1er juillet 2011 avec pour objet «RD Congo C/Nzomina et consort», Maître Moma Kazimbwa Kalumba, écrit à Jean-Claude Ndjakanyi, conseil de la veuve Tungulu née Nzomina Maloka. L’avocat de la République commence par accuser réception d’une correspondance lui adressée… en date du 30 mars dernier. «En effet, faisant suite à la réunion du 24 novembre 2010, note-t-il, je vous transmets sous ce couvert, une photocopie du certificat de décès du 31 décembre 2010 ainsi que la note de libération de corps à la morgue pour inhumation de la même date.» Et d’ajouter dans un "charabia" cher aux juristes : «La présente étant une réponse à une lettre officielle, revêt également, à titre exceptionnel, un caractère officiel et vous est adressée avec toutes les réserves d’usage.» Comprendra qui pourra!

Le certificat de décès porte le numéro 700/ n°2862. On peut y lire : «Je soussigné Docteur Nzuzi Ntula, certifie que Mr, Mme, Mlle (Ndlr : aucune mention inutile n’est biffée) Tungulu Mudia (sic !) Armand, âgé de 43 ans, domicilié (illisible) c/Ngaba. Date et lieu du décès, chiffre illisible/10/2010. Aucune mention du lieu. La «note de libération de corps à la morgue » émane du même médecin. Elle est libellée comme suit : « Veuillez libérer le corps de Mr, Tungulu Mudia (?) Armand pour inhumation suivant la réquisition n° RMP 002 de l’OMP colonel Molisho du parquet de l’auditorat militaire général de l’OPJ colonel Molisho. L’avocat Ndjakanyi a réceptionné le pli contenant ces documents le vendredi 22 juillet. «Je suis étonné que ce certificat de décès me parvienne seulement maintenant», a confié un Ndjakanyi apparemment exténué par tant d’énergie et de temps dépensés. «Le dossier Tungulu n’est pas compliqué. En fait, c’est un dossier politique. On a affaire d’une part à un client pressé d’obtenir des résultats. Ce qui est normal. De l’autre, il y a l’appareil judiciaire avec sa lenteur et enfin une partie adverse qui politise l’affaire en lui donnant le relief d’un procès politique». 

Le 24 juin dernier, la veuve Tungulu a effectué une «descente», à l’ambassade de la RD Congo à Bruxelles. But : réclamer le certificat de décès de son défunt conjoint. L’ambassadeur Henri Mova Sakanyi était absent. «Je suis venue exiger le certificat de décès de mon mari. Huit mois après l’annonce de la mort d’Armand, j’attends désespérément de recevoir ce document. Je vous laisse imaginer les difficultés auxquelles mes enfants et moi sommes confrontés pour accomplir certaines formalités administratives», s’enrageait «Mama Philo» devant les journalistes présents. Coïncidence ou pas, il semble bien que le message a manifestement été reçu cinq sur cinq. 

Armand Tungulu Mudiandambu est arrivé à Kinshasa le 15 septembre 2010. Il a été arrêté le 29 octobre par des membres de la garde présidentielle. L’accusation est gravissime pour les régimes autocratiques africains : avoir «caillassé» le cortège de «Joseph Kabila» sur l’avenue du 24 novembre. L’intéressé n’a jamais donné sa version des faits. Le 2 octobre, on apprenait via un communiqué du parquet général de la République revêtu de la signature du directeur de cabinet du "PGR", que Tungulu se serait «suicidé». Le 31 décembre 2010, on apprenait également que le corps d’un homme présenté comme étant Armand Tungulu Mudiandambu a été enterré dans un cimetière non autrement identifié en présence d’un "oncle paternel" du disparu. 

Agression contre chefs d’Etat 

Le 14 décembre 2008, la planète entière apprenait qu’un journaliste irakien nommé Moutazer al-Zaïdi lanca sa paire de chaussures sur George W. Bush en visite surprise d’adieu à Bagdad. Le «lanceur de chaussures» voulait exprimer au président américain d’alors tout le mal qu’il pense de l’intervention américaine dans son pays. Qu’est-il devenu ? Maîtrisé par les agents secrets irakiens et américains, l’homme n’a pas été tué. Bien au contraire. Il a été évacué du lieu. Il ne s’est pas non plus «suicidé» dans sa cellule. Moutazer est devenu une sorte d’héros national en Irak.

Le 10 octobre 2010, Barack Obama participe à une réunion de campagne organisée à Philadelphie dans le cadre des élections législatives de novembre. Subitement, un inconnu lui lance un livre de poche. L’homme est aussitôt arrêté. Après enquête, il est libéré. Aucune charge n’est retenue contre lui. 

Le 1er juillet 2011, le président français Nicolas Sarkozy en visite dans une ville française est agrippé sur son veston par un certain Hermann Fuster. L’agresseur est immobilisé par des «agents» et remis à la gendarmerie locale. Sarkozy s’est refusé de porter plainte contre lui. L’homme a écopé d’une peine de six mois avec sursis. Il semble qu’il voulait interpeller «Sarko» sur l’intervention de la France en Libye. On le voit, Armand Tungulu Mudiandambu n’a pas eu la même veine. 

Peut-on franchement ôter la vie à un être humain suite à un geste aussi bénin ? «Le dossier Tungulu est toujours pendant devant les juridictions belges», a déclaré, pour sa part, Me Ndjakanyi. Le juriste espère que la famille Tungulu va désigner un second avocat pour l’épauler. 

 
Source: Congoindépendant 2003-2011

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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 20:52

L'examen des modalités pratiques de rapatriement des réfugiés congolais en Ouganda prend fin ce jeudi 28 juillet 2011 au Grand Hôtel de Kinshasa dans la commune de la Gombe.
C'est depuis le mardi 26 juillet 2011 que s'est ouvert au dit palace la réunion tripartite RDC-Ouganda-HCR.



Kinshasa pour statuer sur le sort de 84.696 réfugiés congolais établis en Ouganda.

La signature des modalités pratiques de rapatriement des réfugiés par les ministres congolais, ougandais et le HCR sera le temps fort de la journée. Ces modalités seront contenues dans un document à soumettre à la sanction de la commission ministérielle et devront déterminer tout le processus du rapatriement de ces réfugiés congolais se trouvant en Ouganda.

A l'ouverture, la secrétaire permanente de la Commission nationale pour les réfugiés (CNR), Mme Berthe Zinga Ilunga, a rassuré la partie ougandaise de la sécurité et de la paix qui règnent actuellement dans les zones de retour de ces réfugiés, tout en soulignant les efforts du gouvernement congolais de mettre hors d'état de nuire les hors-la-loi qui sèment l'insécurité dans l'Est de ce pays. Elle a relevé, par ailleurs, les avancées significatives enregistrées dans la mise en oeuvre des recommandations issues de la rencontre de Kampala du mois d'octobre 2010. Il s'agit de l'évaluation de la situation sécuritaire dans les zones de retour et d'une visite de sensibilisation des réfugiés en vue de leur retour au pays.

Pour sa part, Titus Muhofah, chef de la délégation de l'Ouganda a félicité la détermination de son pays à trouver une issue heureuse pour les nombreux réfugiés congolais, établis en Ouganda, qui ont exprimé leurs désirs de retourner.

« Nous devons les aider à réaliser ce rêve légitime, si possible d'ici le mois de décembre 2011”, a-t-il expliqué.

Représentante adjointe du Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), Mme Mbay Ndeye Ndur, a félicité les gouvernements congolais et ougandais d'avoir accepté la tenue de cette rencontre tripartite. Ce geste, selon elle, traduit leur volonté de trouver des solutions durables à la problématique des réfugiés congolais établis en Ouganda.

De ce fait, Mme Mbay Ndeye Ndur, a réitéré la détermination du HCR d'aider les deux gouvernements à matérialiser le chronogramme qui sera issu de cette tripartite.

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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 20:49

La Voix des sans voix pour les droits de l'homme (VSV), une organisation non gouvernementale de défense et de promotion des droits d l'homme a tenue hier mercredi 27 juillet 2011, une tribune d'expression libre, pour faire le point sur la vague d'assassinats et d'enlèvements à Kinshasa au cours de ce mois. 

Au cours de cette tribune d'expression libre, quelques familles des victimes des actes d'assassinats et d'enlèvements ont témoigné à la presse comment leurs proches ont trouvé la mort après avoir été enlevé puis détenus illégalement dans' les cachots pirates à Kinshasa. Prenant la parole à cette occasion leur offerte par la VSV, Mme Flora Sumbu a témoigné à la presse hier avoir perdu son mari Capitaine Guelord Bitumba, militaire de son état et ancien garde du Sénateur Jean Pierre Bemba. Selon elle, son maria été arrêté par les agents de l'Anr puis détenu illégalement à la prison militaire de N'dolo, située dans la, municipalité de Barumbu. Et, jusqu'à ce jour Flora Sumbu n'a pas d'informations sur son mari. Mais certaines sources contactées par la famille indiquent que son mari serait mort à la prison militaire de N'dolo suite aux coups lui infligés.

Cette épouse militaire et mère de quatre enfants se trouve dans un état d'émotion et réclame le corps de son mari mort ou vif pour lui rendre hommage selon les rites africains. Même si le Capitaine Guelord Bitumba est déjà enterré, mais son épouse veut toujours voir le lieu où son mari a été inhumé. La VSV suit de près cette situation, mais souhaite que vérité que soit connue. L'ongdh n'exclut pas d'apporter son assistance judiciaire à la famille de victime pour que la lumière soit éclatée sur cette disparition forcée de Capitaine Guelord Bitumba. Un autre cas évoqué au cours de cette tribune d'expression libre de la VSV a été celui de Sébastien Masina, âgé de 87ans convoqué à l'Auditorat militaire où il a trouvé mort. La mort de cet homme continu à susciter les conversations et interrogations au sein de la famille de victime. Selon le témoignage de son épouse et de ses enfants, leur père n'avait pas de malaise; mais ils regrettent de constater que leur père qui été en, bonne santé a trouvé mort dans les installations de l'Auditorat militaire.

Le corps de papa Sébastien Masina serait à la morgue de l'hôpital général de Kinshasa, mais sa famille veut voir clair avant son enterrement. La famille de papa Masina exige l'autopsie pour connaître les causes réelles de la mort de leur père avant son inhumation. La vsv regrette devoir que d'autres de famille de papa Masina font l'objet de menaces. Même si papa Masina était malade, cette affaire a tournée mal du fait que cet homme a trouvé la mort dans les installations abritant les installations de l'Auditorat militaire. Seule l'autopsie peut déterminer les causes réelles de la mort brutale de papa Masina.

La voix des sans voix pour les droits le l'homme déplore la vague d'assassinats et d'enlèvements ce dernier temps à Kinshasa où il ne se passe pas un jour sans qu'il y ait un cas d'assassinat ou d'enlèvement. L'Ongdh suit de près cette situation et invite le gouvernement Congolais à respecter les instruments nationaux, régionaux et internationaux ratifiés par la RDC en matière des droits de l'homme.

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Présentation

  • : Debout Congolais
  • : Nous n'avons qu'une seule voie, je souligne; nous devons faire la révolution, nous devons prendre le peuple Congolais, le mettre debout et prendre ce qui reste de notre armée, de notre police, de notre sécurité pour bouter hors d'état de nuire cette structure étrangère( KABILA et son système) qu'on nous à imposé . Les citoyens congolais ont le droit de manifester pacifiquement à propos des limites du mandat présidentiel sans se faire attaquer par des voyous recrutés à cet effet. L’implication apparente de hauts responsables de la sécurité et du parti au pouvoir dans les attaques violentes montre jusqu’où les autorités sont capables d’aller pour stopper les manifestations de l’opposition.
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