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17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 20:52
Etienne Tshisekedi, président-fondateur de l'Union pour la démocratie et le progrès social et Joseph Kabila, président de la République démocratique du Congo.
Etienne Tshisekedi, président-fondateur de l'Union pour la démocratie et le progrès social et Joseph Kabila, président de la République démocratique du Congo.
AFP & Reuters
Par RFI

Le camp Kabila se met doucement en marche dans la pré-campagne électorale en RDC. Parmi les partis qui soutiennent le président sortant, il y a celui créé par le ministre porte-parole du gouvernement Lambert Mende, La Convention des Congolais Unis, qui tient son congrès depuis lundi 15 août dans l’amphithéâtre de l’Eglise Kimbanguiste à Kinshasa. Il apparaît que la cible principale du camp Kabila sera le vétéran de l’opposition Etienne Tshisekedi qui rassemble les foules depuis son retour au pays.

Le parti de Lambert Mende veut faire vibrer la corde nationaliste chez les électeurs. Le thème de son congrès est « la deuxième indépendance maintenant ». Le porte parole du gouvernement mènera naturellement campagne pour la réélection de Joseph Kabila. Pourtant dans son discours il déplore la pauvreté, l’insécurité, la corruption, le choléra. Mais avec une réalité aussi dramatique, comment compter sur une réélection ? « Ce n’est pas encore le paradis, mais nous avons commencé au moins à faire quelque chose, alors que la plupart de nos adversaires ont été aux affaires avant que nous soyons venus, avant peut-être même que Joseph Kabila ne soit né. Mais qu’est ce qu’ils ont fait du pays ? Sinon ce que nous avons trouvé en arrivant, et que nous essayons maintenant de remonter », explique Lambert Mende, le ministre porte-parole du gouvernement.

« Un candidat jeune tourné vers l'avenir face à un homme en fin de carrière »

Il se dit d’ailleurs nullement impressionné par la campagne de l’opposition et par les foules massives qu’Etienne Tshisekedi mobilise à Lubumbashi ou au stade de Kinshasa. « Drainer 80 000 personnes dans une province où nous avons plus de 3 millions d’électeurs ; pour nous c’est totalement insignifiant. Nous mettrons encore plus de gens dans ce stade », ajoute-t-il. La majorité sortante ne fait pas encore dans la mobilisation de masse, mais elle donne le ton de sa campagne et fixe la cible. « Vanter un candidat jeune tourné vers l’avenir, face à un homme en fin de carrière », dit-elle.

 

Source: RFI

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6 août 2011 6 06 /08 /août /2011 21:32



Le chef de l’Etat a bouclé une visite de quatre heures à Luanda auprès de son homologue Eduardo Dos Santos d’Angola. Les entretiens entre les deux chefs d’État ont porté sur des questions d’intérêt bilatéral. À la fin des conversations, les deux hommes d’État n'ont pas fait des déclarations à la presse. José Eduardo dos Santos a offert un déjeuner officiel à Joseph Kabila, au Palais présidentiel. Dans ce déplacement à Luanda, le président de la République démocratique du Congo s’est fait accompagner des membres de son Exécutif et des hauts fonctionnaires de ces cabinets, notamment, le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Adolphe Lumanu, le ministre de la Coopération internationale et régionale, Raymond Tshibanda et le conseiller spécial en matière de sécurité, Pierre Lumbi.

À l’aéroport international de Luanda, le chef de l’État congolais a reçu les adieux du ministre des Relations extérieures d’Angola, Georges Chikoty, du vice-gouverneur de Luanda, Carla de Sousa, du directeur pour l’Afrique du ministère des Relations extérieures et des membres du corps diplomatique de la RDC en Angola», rapporte l’agence angolaise de presse.

Pour des analystes à Kinshasa, les deux personnalités n’ont pas manqué d’aborder la question sécuritaire. Il y a quelques jours, l’armée régulière angolaise était aux prises avec les éléments du FLEC sur le territoire congolais. Un sujet qui devrait occuper la première place dans les discussions.

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6 août 2011 6 06 /08 /août /2011 21:27

L’accueil triomphal reçu à Lubum, Kipushi, Kasumbalesa et Likasi a rendu le leader de l’UDPS fou amoureux du Katanga. Au point  y prolonger son séjour. Désormais, on parle du Katangais Tshisekedi. En tournée au Katanga depuis le vendredi 29 juillet dernier, Etienne Tshisekedi poursuit son séjour dans la province.

A Lubumbashi, Kipushi, Kasumbalesa et Likasi où il devait passer la nuit de jeudi 4 juillet avant de se rendre à Kolwezi, dernière étape de son périple, le président de l’Union pour la démocratie et le progrès social –UDPS n’a eu qu’un seul message à la population : l’amour du pays et du prochain, préalables à l’instauration d’un Etat de droit. Alors que d’aucuns craignent que son élection éventuelle en tant que président de la République en novembre n’entraîne la sécession du Katanga, le lider maximo s’en est défendu, jugeant cette perspective d’irréaliste. En tant que katangais lui-même ses aïeux étant originaires du Katanga, a-t-il déclaré-, pareille situation ne saurait être provoquée que par ceux dont les, parents sont étrangers.
Nos sources sur place indiquent que le leader de l’UDPS n’a pas rencontré beaucoup de difficultés jusque là au cours de cette tournée qui tire bientôt à sa fin. A Lubumbashi un accueil triomphal lui a été réservé, combattants et sympathisants l’ont accompagné de l’aéroport au siège du parti. Les pros et anti Tshisekedi ayant été encadrés par les forces de l’ordre depuis son arrivée dans la province cuprifère. Après l’étape de Likasi situé à 120 kilomètres au nord de Lubumbashi, il doit se rendre ce vendredi 5 août à Kolwezi où il doit également tenir un meeting populaire avant son retour à Kinshasa, si jamais il tient à y revenir, tellement il a pris goût à circuler au Katanga. Si tout se passe comme jusqu’à cet instant, non seulement la démocratie aura gagné des points, mais le chemin pour les élections apaisées pourrait être définitivement ouvert. Surtout si d’autres candidats à la magistrature suprême empruntent les mêmes stratégies et se comportent en rassembleur partout où ils pourront se rendre. Pourvu également qu’aucune entrave ne vienne empêcher d’éventuels candidats de se rendre dans l’arrière-pays.

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6 août 2011 6 06 /08 /août /2011 21:25



Par ailleurs, 170 bureaux de réception et traitement des candidatures ouverts pour la députation nationale. Comme prévu dans le calendrier de la Commission électorale nationale indépendante, c'est hier qu'ont débuté, quoique timidement comme d'habitude, les opérations de dépôt des candidatures pour les élections présidentielle et législatives nationales. Désormais, cap sur les élections. Si les candidatures à la députation nationale occuperont suffisamment l'espace en raison du nombre certainement important des candidats députés, sans nul doute c'est la présidentielle qui retiendra surtout l'attention de l'opinion, là où deux ou plusieurs candidats risquent d'être en lice face à l'unique candidat de la Majorité présidentielle et alliés. Plus qu'une simple élection, tout un défi.
La date du 04 août 2011 a été respectée. Du moins du côté de la Commission électorale nationale indépendante avec l'ouverture des bureaux de réception et de traitement des candidatures. Ce qui ouvre la voie au démarrage du dépôt des candidatures à l'élection présidentielle et à la députation nationale.
Première étape dans ce processus, le retrait des formulaires. Bien entendu, conformément à la tradition politique congolaise, personne ne s'est présentée aux bureaux de la Ceni.
Du côté des acteurs politiques, les yeux demeurent rivés sur le Parlement (Assemblée nationale et Sénat) où le projet d'annexe déposé par le Gouvernement mardi dernier devra être examiné et adopté en vue de fixer les uns et les autres sur la répartition des sièges à la députation nationale. Et cela, sans oublier l'ultimatum du pasteur Daniel Ngoy Mulunda, président de la Ceni. Si, au mercredi 10 août prochain, l'annexe à la loi électorale n'est pas adoptée, les élections seront découplées.

LA CENI DONNE LE COUP D'ENVOI
Logiquement, qui dit dépôt des candidatures, dit nécessairement élections. Avec le démarrage, quoique virtuel encore si on en juge par l'indifférence observée hier malgré l'ouverture par la Ceni des bureaux de réception et traitement des candidatures, il est permis de dire que le coup d’envoi pour les élections 2011 a été donné. Les prétendants à la course électorale tant présidentielle que législative doivent commencer à manifester leurs ambitions respectives.
Cette période de dépôt des candidatures, conformément au calendrier de la Ceni, va du 04 août au 06 septembre 2011. Car, le 07 septembre, interviendra la publication de la liste provisoire des candidats à l'élection présidentielle et à la députation nationale. Cette période sera certainement une campagne électorale avant la lettre, comparée aux opérations d'enrôlement des électeurs où chaque "candidat" se faisait accompagner de sa base électorale.
Il importe, tout de même, de signaler un léger retard par rapport au calendrier établi par la Ceni. La promulgation de l'annexe à la loi électorale ne s'est pas réalisée le mercredi 03 août 2011 comme prévu. Même si la commission chargée d'organiser les élections en RDC avait déposé son annexe au Gouvernement le vendredi 29 juillet et que ce dernier l'avait adopté le samedi 30 juillet, le Parlement ne pouvait pas s'exécuter au plus tard le mercredi 03 août parque déjà en vacances et qu'aucune session extraordinaire n'avait été convoquée en ce moment.
La convocation du parlement en session extraordinaire n'est intervenue que le mercredi 03 août dernier. Mais, rien n'est encore perdu pour autant. Si le Parlement adopte l'annexe au plus tard le mercredi 10 août prochain, le léger retard ne pourra nullement peser sur le reste du programme. C'est entre le 08 et le 16 septembre que seront, en principe, observés le recours et le traitement des contentieux des candidatures, avant la publication de la liste définitive des candidats prévue le 17 septembre 2011. Les élections proprement dites demeurent fixées au 28 novembre 2011.

C'EST PARTI POUR LA BATAILLE PRESIDENTIELLE
Le sommet du processus électoral reste, sans conteste, l'élection présidentielle. Chaque candidat devra apporter, lors du dépôt de sa candidature, sa caution de 50 millions FC, soit environ 52.000 USD. Non remboursable bien-sûr. Une légère hausse tout de même par rapport au montant de 50.000 USD exigé en 2006.
Si trois noms parmi tant d'autres émergent du lot - Joseph Kabila, Etienne Tshisekedi et Vital Kamerhe - il faut tout de même attendre que ces candidats déposent leurs candidatures pour être définitivement fixé. C'est surtout là que l'avant-goût de la campagne électorale plantera le décor de la bataille présidentielle.
Si, du côté de la Majorité présidentielle et alliés, il n'y aura aucun changement là où Joseph Kabila demeure le jocker, tous les regards seront tournés vers l'Opposition dont les membres émettent encore des sons discordants.  Or, une telle situation ne sera jamais à l'avantage de l'Opposition congolaise.
Car, pour faire mouche et inquiéter suffisamment leur adversaire principal, les opposants devront brandir une candidature unique ou commune, c'est selon. Mais, jusqu'à preuve du contraire, même le cadre des négociations pour permettre aux uns et aux autres de parler le même langage, ne semble pas être du goût de tout le monde.
Là où l'UDPS et ses alliés parlent de candidat unique de l'Opposition en la personne de M. Etienne Tshisekedi, un autre camp, toujours de l'Opposition avec Léon Kengo, Vital Kamerhe … préfèrent l'expression "candidat commun" ou  "candidature commune" sous-entendant des négociations.
Mais, pour ce qui est de la bataille présidentielle, c'est bel et bien parti depuis hier. Etienne Tshisekedi ouvrira-t-il encore les hostilités pour le dépôt de sa candidature après avoir été le premier, en décembre 2010, à être investi candidat président de la République par son parti ? Joseph Kabila, apparemment, ne le fera qu'en dernière minute.

DES PREALABLES RISQUENT DE SE MUER EN DISTRACTION POUR L'OPPOSITION
Du côté de l'Opposition congolaise, on en est encore aux préalables portant sur le nettoyage du fichier électoral et sur plusieurs autres points. Déjà, après le raté observé mardi dernier pour la signature du Code de bonne conduite, l'exploit risque d'être réédité ce samedi, une deuxième date fixée par la Ceni pour ce faire. Certains leaders de l'Opposition ont déjà annoncé les couleurs en indiquant qu'ils se prendraient pas part à la signature du Code de bonne conduite tant que les préalables déposés au siège de la Ceni ne trouveront pas de réponses.
Il ne serait pas à écarter, à cette allure, que même le dépôt des candidatures connaisse un petit sabotage aussi longtemps que les préalables seront ignorés par la Ceni ? Ce qui, à la longue, risque de constituer une distraction pour les opposants eux-mêmes à l'approche des élections et face aux pressions de la Communauté internationale. Si les acteurs signent ce samedi, l'Opposition portera la responsabilité du blocage.
Car, avec le satisfecit et le soutien que la Communauté internationale apporte à la Ceni, il sera difficile de bloquer la machine pendant longtemps. Surtout lorsque c'est dans les milieux de l'Opposition qu'on attend certains appels à la prolongation du processus électoral.  A moins que le Parlement, décidant de prendre le président de la Ceni au mot, dépasse la date butoir du 10 août 2011 sans avoir adopté l'annexe à la loi électorale. Ce qui, si Daniel Ngoy Mulunda met sa menace à exécution, ouvrira la voie au découplage des élections.
De cette manière, la présidentielle pourrait bien se tenir le 28 novembre comme promis et les législatives seraient renvoyées aux calendes grecques. Bien entendu, pour l'Opposition, le pasteur Ngoy Mulunda aurait ainsi ouvert la voir à la reconduction de Joseph Kabila.

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6 août 2011 6 06 /08 /août /2011 21:21

Les acteurs politiques n'ont d'autres choix que de se préparer à affronter les élections à la date prévue du 28 novembre prochain. Il n'y aura ni report ni conciliabule pour un quelconque partage de pouvoir ou pour une transition politique après le 6 décembre. C'est la position que le Chef de l'Etat, Joseph Kabila Kabange, a rappelée hier mercredi 3 août 2011 aux membres du corps diplomatique accrédités à Kinshasa. La rencontre s'est déroulée au Palais de la nation en présence de plusieurs membres du gouvernement.

Le Chef de l'Etat a rassuré ses hôtes sur la sécurité qui règne à travers le pays. Le calme, a-t-il noté, est observé sur l'ensemble du pays, même si quelques poches d'insécurité sont encore observées ça et là dans certaines localités en Ituri et dans le Haut-Uélé.

Il s'agit, en fait, des poches résiduelles d'insécurité qui relèvent du grand banditisme. Bref, la situation sécuritaire est sous contrôle du gouvernement, a indiqué le président de la République. Les prochaines élections devraient donc se tenir dans des conditions sécuritaires bien meilleures que celles de 2006, plusieurs territoires de l'Est du pays ayant été débarrassés des groupes rebelles qui y opéraient.

Le président de la République s'est voulu rassurant face à ses interlocuteurs sur un autre point : la transparence du prochain scrutin.

Pour lui, ces élections doivent contribuer à renforcer la démocratie.

Elles doivent donc être libres, transparentes et irréprochables, a-t-il indiqué. Cette position du Chef de l'Etat devrait rassurer aussi les membres de l'opposition qui lui ont adressé la semaine dernière une lettre ouverte exigeant, entre autre, son implication personnelle dans la recherche des solutions consensuelles pouvant garantir la bonne tenue des prochaines élections.

Les candidats à la présidentielle et aux législatives nationales savent, désormais, à quoi s'en tenir. Ils n'ont plus que trois mois pour affûter leurs armes et se soumettre à la sanction populaire. Le président Joseph Kabila l'a martelé  aux diplomates « Le délai constitutionnel sera respecté. Le scrutin se tiendra à la date prévue et aucune transition politique n'est envisageable », a indiqué le président Joseph Kabila déjà plébiscité par plusieurs partis de la majorité dont le Palu, le Msr et l'Unafec comme leur candidat à la présidentielle.

Les signaux de la tenue des prochaines élections à la date du 28 novembre prochain ne cessent de s'allonger. Outre cette rencontre entre le président de la République et les ambassadeurs, on indique que les annexes à la loi électorale indiquant la répartition des sièges par circonscription électorale, ont déjà été déposées hier au Bureau de l'assemblée nationale.

Après leur adoption au cours d'un conseil extraordinaire du gouvernement le mardi 02 août dernier, ces annexes ont été déposées hier mercredi au Bureau de la chambre basse par le vice-premier ministre et ministre de l'intérieur, le Prof Adolphe Lumanu Bwna Sefu. Et selon des sources, la session extraordinaire du parlement devrait être convoquée pour le début de la semaine prochaine. Plusieurs élus partis en vacances parlementaires auraient déjà regagné Kinshasa en prévision de cette session extraordinaire qui mettra fin à la présente législature.

La compétition électorale qui s'annonce ne sera nullement une partie de plaisir pour les acteurs politiques. Outre le fauteuil présidentiel très convoité par son occupant actuel, Joseph Kabila Kabange et deux têtes d'affiche de l'opposition (Etienne Tshisekedi et Vital Kamerhe) le contrôle du parlement reste le principal enjeu de ce scrutin pour les forces politiques des deux camps. Avec le retour sur la scène de l'Udps et l'avènement de nouvelles forces politiques qui affichent leurs ambitions, à l'instar de l'Unc de Vital Kamerhe, la bataille s'annonce rude. La Mp sera-t-elle en mesure de renouveler sa majorité ? C'est la grande question qui hante les têtes pensantes du camp présidentiel.

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6 août 2011 6 06 /08 /août /2011 21:18

Le Mouvement de Libération du Congo, Mlc, vient de réagir face à l'attitude qu'affiche le bureau de la CENI (Commission électoral nationale indépendante) en rapport avec le processus électoral en cours.
Dans un communiqué de presse signé par le Secrétaire général du parti et remis à la presse, le Mlc fait savoir qu'il suit avec une attention particulière le déroulement des opérations électorales telles que menées par la Ceni.

Cependant, le parti cher à Jean pierre Bemba se dit préoccupé par la manière dont le bureau de la Ceni réagit aux inquiétudes de la classe politique ainsi que les prises de position cavalières de son président face aux problèmes posés.

Avant de dénoncer un certain nombre de maux qui minent le processus au risque de le faire capoter. Notamment l'attitude du président de la Ceni Daniel Ngoy Mulunda qui tend à mépriser les partis politiques et à mépriser l'esprit de collaboration et de partenariat souhaité par tous pour des élections apaisées; la volonté manifeste du bureau de la Ceni de présenter au parlement un projet d'annexe à la loi électorale sur des données brutes, c'est-à-dire sans avoir au préalable nettoyé le fichier électoral; etc.

Le Mlc dénonce aussi le refus du bureau de répondre eux exigences de l'opposition relatives à la fiabilisation du processus.

Pour ce faire, le Mie demande à la Ceni d'observer la neutralité conformément à la loi, le respect et la prise en compte des préoccupations des partis politiques en tant que partenaires essentiels dans le processus électoral, la publication du fichier nettoyé avant la transmission de l'annexe à la loi électorale au parlement, etc.

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6 août 2011 6 06 /08 /août /2011 21:15

A moins de trois mois des élections présidentielle et législatives, la République Démocratique du Congo connaît un regain de tension qui contraste avec les promesses de la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) d'organiser des élections apaisée, libres, démocratiques et transparente. Bouclées le dimanche 17 juillet 2011, après leur violente contestation le lundi 4 juillet par l'UDPS, appuyée en cela par une écrasante majorité des partis d l'opposition, les opérations de révision du fichier électoral continuent de soulever une forte tempête au sein des états-majors politiques.

Très montée, l'opposition politique, tant parlementaire que non institutionnelle, vient de ficeler un mémorandum qu'elle a déposé la semaine dernière à la CENI et dans lequel elle exige la gestion collégiale du serveur du fichier électoral; l'audit du fichier électoral; l'élagage effectif des mineurs, militaires, policiers et étrangers enrôlés frauduleusement; la publication des listes des personnes enrôlées; l'audit de la CEI et de la CENI; des explications sur le gonflement suspect du corps électoral dans la province du Katanga ; etc.

Sans réponses claires et convaincantes à ses préoccupations concernant les irrégularités relevées dans le fichier électoral, cette famille politique va persister à croire que la CENI cacherait une intention délibérée de cautionner des fraudes électorales. Les manifestations de protestation organisées récemment à Kinshasa contre le manque de transparence dans le travail de cette institution d'appui à la démocratie ont déjà causé mort d'homme et des dégâts matériels, très importants. A l'allure où vont  les choses, la CENI et ses partenaires que sont les partis politiques de l'opposition se trouvent au bord de la rupture.

Comme si cela ne suffisait pas, le président du bureau de la CENI, le pasteur Daniel Ngoy Mulunda, n'a pas trouvé mieux que lancer un ultimatum au Parlement (Sénat et Assemblée Nationale), présentement en vacances, de faire le toilettage de l'annexe à la Loi Electorale et de lui déposer le texte adopté au plus tard le 10 août 2011. Dans l'hypothèse du non respect de ce délai-butoir, il va découpler l'élection présidentielle et les élections législatives.

Cette menace énerve tout d'abord les sénateurs et les députés nationaux, qui se sentent ainsi bousculés par l'animateur d'une institution qui n'a aucun ordre à donner au Parlement, et qui n'a pas le droit de modifier une disposition légale établie par le législateur. L'ultimatum de Daniel Ngoy Mulunda est d'autant provocateur qu'il fait fi des «réglages » qui précèdent la tenue d'une session parlementaire, à savoir la fixation d'une date d'ouverture, la convocation de la conférence des présidents dans les deux chambres en vue de l'adoption de l'ordre du jour et, enfin, l'examen des matières proprement dites au niveau des commissions d'abord et des séances plénières ensuite. Et, le cas échéant, il y a harmonisation des divergences au niveau de la Commission mixte. En clair, si le président de la CENI s'en tient à la date du 10 août, le pays s'achemine tout droit vers un conflit ouvert entre cette institution et les deux chambres du Parlement.

Il y a ensuite la classe politique, l'opposition en particulier, qui ne veut pas entendre parler de dé- couplage. Tout le monde se souvient du tollé provoqué en son temps par la proposition visant le « dé- couplage » de la présidentielle et des législatives. Au finish, c'est l'option de « coupler» les deux scrutins qui l'avaient emporté. Que recherche Daniel Ngoy Mulunda en réveillant les démons enterrés il y a sept mois ? Que cache sa tentative d'exhumer une option de tous les dangers ? Alors que les élections présidentielle et législatives sont annoncées pour le 28 novembre 2011, le Nord et l'Est de la République ne sont toujours pas sécurisés. Les « forces négatives » internes comme étrangères ont encore de beaux jours devant eux en Province Orientale au Nord-Kivu et au Sud Kivu. Tout est craindre de la LRA, des FDLR, des Mai-Mai et autres Mbororo quant à la perturbation des opérations électorales, au tripatouillage des résultats des urnes selon, leur bon vouloir. La transparence des votes est d'ores et déjà exclue dans cette partie du territoire national.

Paradoxalement, alors que la situation politique et sécuritaire tend vers le pourrissement, rien n'est fait pour faire baisser la tension. Au contraire, des actes d'énervement des esprits ne cessent de s'accumuler, au point qu'une implosion est à redouter avant le 28 novembre 2011. En effet, si l'on y prend garde, le peuple congolais risque de ne pas se rendre aux urnes selon les prévisions du calendrier électoral. Franchement, la Nation est en danger. Mais qui a peur des élections ? Tout le monde se renvoie la balle.

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6 août 2011 6 06 /08 /août /2011 21:11

 

La nouvelle parue dans le trihebdomadaire kinois, «AfricaNews» du vendredi 5 août faisant état d'une dissidence au sein du parti présidentiel -le PPRD- est véridique. N'en déplaise à ceux- là qui essaient de polémiquer ou de vouloir démentir avec force cette information. Ce n'est pas une surprise en soi cette dissidence. Ces départs en masse étaient prévisibles .

Tenez ! Pendant longtemps, les élus, cadres et militants de ce parti exprimaient leur désaccord avec la direction du parti chapotée par le très mégalomane, secrétaire général et président de l'Assemblée nationale, Evariste Boshab, qui ne se gène pas de traiter ses collaborateurs du parti comme ses employés. Cet homme est accusé de gérer les affaires du PPRD comme ses affaires personnelles. Il lui arrive parfois de gérer le parti comme la poche de sa culotte. Même à l'Assemblée nationale, Boshab n'est pas admiré, on regrette Kamerhe, l'ancien speaker. Certains députés vont jusqu'à soutenir que Boshab est le seul président, qui n'a pas convaincu les Congolais au niveau de la présidence de l'Assemblée nationale, ses compatriotes, jugent ses séances ennuyeuses et sans intérêt. Quand à la gestion de Boshab à la tête du parti, elle n'a jamais rencontré les attentes et aspirations des membres du PPRD. Et quand « AfricaNews », rapporte que les cadres du PPRD désapprouvent la direction du parti à cause de ses méthodes et consignes illogiques, ce journal n'a pas eu tord. Puisque Boshab avait été désavoué dès le jour même de sa désignation. On ne voyait pas en lui, un leadership de taille en mesure de conduire une énorme machine politique nommée PPRD parti du président sortant Joseph Kabila. «Sa nomination était l'aboutissement d'un forcing. Il nous a été imposé», affirme aujourd'hui l'un des dissidents. Et d'ajouter que Boshab n'avait aucun plan d'action quand il accédait au poste de secrétaire général. Ses stratégies, selon certaines sources n'avaient de finalité que de régler les comptes aux pro-Kamerhe qui demeurent encore au PPRD et à tous ceux-là qui pouvaient lui faire ombrage ou lui tenir la tête Boshab est un prétentieux. Il croit tout connaître. Il a fait croire à Kabila, qu'il serait réélu, si l'élection présidentielle était ramenée à un seul tour. Aujourd'hui, cette thèse a mis le président sortant dans une difficulté telle, qu'il lui est difficile d'envisager sa réélection. Son orgueil l'avait même poussé à prétendre, que lui Boshab à la tête du PPRD, Kabila passait président de la République pour un deuxième mandat sans recourir à une quelconque alliance avec qui que se soit. Ho Des rêveries pour ce Boshab qui d'ailleurs a été mal élu chez lui à Mweka dans le Kasaï-Occidental. A la veille des échéances, les estimations sur terrain à Mweka ne lui donnent p'as non plus gagnant aux élections de novembre prochain.

Quelle est loin l'époque où le parti présidentiel était dirigé dans la sérénité et la cohésion. A l'approche des échéances électorales, le bateau présidentiel PPRD tangue et risque de couler à cause de l'incurie managériale.

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6 août 2011 6 06 /08 /août /2011 21:10

La Belgique menace de suspendre son aide en faveur des prochaines élections générales en Rd-Congo. Une affaire de quelques millions de dollars américains.
L'ancienne métropole durcit le ton à la suite des risques, de plus en plus réels, du report des scrutins couplés, présidentiels et législatifs, le 28 novembre prochain. Le gouvernement belge ne veut cautionner cette option périlleuse dans un Etat qui sort d'un long processus de stabilisation. Cette attitude de l'ancienne métropole est vue d'un mauvais oeil chez le ministre de la communication et des médias, Lambert Mende. Intervenant sur une chaîne internationale française, Le ministre Mende a rejeté un tutorat d'une très vielle époque. Selon le porte-parole du gouvernement, la Rd-Congo est un Etat souverain qui ne doit pas recevoir des menaces sous une force coercitive. La méthode Mende est connue. Du coup sur coup. Le porte-parole du Gouvernement Muzito est sur tous les fronts médiatiques pour défendre les points de vue du pouvoir central. L'homme au « verbe facile » jouit chaque fois du droit de réponse pour monter au créneau

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6 août 2011 6 06 /08 /août /2011 21:07

Attendu pour le 22 avril dernier, le verdict du procès Botheti, ancien vice président de l'Assemblée provinciale de Kinshasa, assassiné dans la nuit du 5 au 6 juin 2008, à la hauteur de l'avenue Haute Tension, dans la commune de Ngaliema, va connaître son sort au second degré ce 25 août, à la Cour militaire de la Gombe.

Mais déjà un couac à ce procès au second degré s'annonce. La partie civile s'est retirée du procès et ne participe plus aux plaidoiries. La Cour militaire de la Gombe va donc rendre un verdict à l'absence de la partie civile, qui a toujours soupçonné le. Gouverneur de la ville d'être le principal suspect numéro 1 tel que cité par Patrick. Mwewa au premier degré. Jeudi 4 août à la Cour militaire de la Gombe, la défense a accusé la Cour de protéger le brigadier Kankonde Wa Kankonde, d'être le meurtrier de l'ancien vice président de l'Assemblée provinciale de Kinshasa. Lorsqu'il a été transféré de Brazzaville à Kinshasa, l'année passée, l'ancien garde du corps de Botheti, avait déclaré à la Cour qu'il s'est réfugié au Congo-Brazza pour se mettre à l'abri de ses bourreaux. Une déclaration qui donne une occasion à la Cour de faire défiler devant sa Cour des autorités qui ont la charge d'affecter des « Baby sitters » aux personnalités importantes de la capitale. Mais la Cours militare de la Gombe s'est limité à condamner pou une année le brigadier Kankonde Wa Kankonde pour désertion.

A l'heure actuelle, l'ancien garde rapproché de Botheti avec qui, il se trouvait dans la voiture le jour de son assassinat, a purgé sa peine d'une année à la prison centrale de Makala et est en liberté. Si Kankonde avait déclaré qu'il s'était mis à l'abri à Brazzaville pour fuir ses bourreaux, ce qu'il connaît assez sur l'assassinat de l'ex vice président de l'Assemblée provinciale. Ses détracteurs ne sont pas aussi prêts à le lâcher. Ils continuent à fouiller ciel et terre pour le retrouver. Des vrais acteurs cités par Patrick Mwewa, un des meurtriers de l'ex vice président de l'organe délibérant de la ville, n'ont pas été inquiétés. A chaque fois que la Cour avait besoin de ces autorités politico-militaires de la ville de Kinshasa (André Kimbuta Yango, gouverneur de la ville de Kinshasa, Godard Motemona, ministre provincial de l'Intérieur, Roger Nsingi Mbemba, président de l'Assemblée provinciale de Kinshasa et le Colonel Dieudonné Kanyama, commandant District de Lukunga), citées d'avoir joué un rôle clé dans l'assassinat de Daniel Botheti, il y a toujours eu interférences politiques pour soutenir l'un ou l'autre.

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Présentation

  • : Debout Congolais
  • : Nous n'avons qu'une seule voie, je souligne; nous devons faire la révolution, nous devons prendre le peuple Congolais, le mettre debout et prendre ce qui reste de notre armée, de notre police, de notre sécurité pour bouter hors d'état de nuire cette structure étrangère( KABILA et son système) qu'on nous à imposé . Les citoyens congolais ont le droit de manifester pacifiquement à propos des limites du mandat présidentiel sans se faire attaquer par des voyous recrutés à cet effet. L’implication apparente de hauts responsables de la sécurité et du parti au pouvoir dans les attaques violentes montre jusqu’où les autorités sont capables d’aller pour stopper les manifestations de l’opposition.
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