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6 août 2011 6 06 /08 /août /2011 21:21

Les acteurs politiques n'ont d'autres choix que de se préparer à affronter les élections à la date prévue du 28 novembre prochain. Il n'y aura ni report ni conciliabule pour un quelconque partage de pouvoir ou pour une transition politique après le 6 décembre. C'est la position que le Chef de l'Etat, Joseph Kabila Kabange, a rappelée hier mercredi 3 août 2011 aux membres du corps diplomatique accrédités à Kinshasa. La rencontre s'est déroulée au Palais de la nation en présence de plusieurs membres du gouvernement.

Le Chef de l'Etat a rassuré ses hôtes sur la sécurité qui règne à travers le pays. Le calme, a-t-il noté, est observé sur l'ensemble du pays, même si quelques poches d'insécurité sont encore observées ça et là dans certaines localités en Ituri et dans le Haut-Uélé.

Il s'agit, en fait, des poches résiduelles d'insécurité qui relèvent du grand banditisme. Bref, la situation sécuritaire est sous contrôle du gouvernement, a indiqué le président de la République. Les prochaines élections devraient donc se tenir dans des conditions sécuritaires bien meilleures que celles de 2006, plusieurs territoires de l'Est du pays ayant été débarrassés des groupes rebelles qui y opéraient.

Le président de la République s'est voulu rassurant face à ses interlocuteurs sur un autre point : la transparence du prochain scrutin.

Pour lui, ces élections doivent contribuer à renforcer la démocratie.

Elles doivent donc être libres, transparentes et irréprochables, a-t-il indiqué. Cette position du Chef de l'Etat devrait rassurer aussi les membres de l'opposition qui lui ont adressé la semaine dernière une lettre ouverte exigeant, entre autre, son implication personnelle dans la recherche des solutions consensuelles pouvant garantir la bonne tenue des prochaines élections.

Les candidats à la présidentielle et aux législatives nationales savent, désormais, à quoi s'en tenir. Ils n'ont plus que trois mois pour affûter leurs armes et se soumettre à la sanction populaire. Le président Joseph Kabila l'a martelé  aux diplomates « Le délai constitutionnel sera respecté. Le scrutin se tiendra à la date prévue et aucune transition politique n'est envisageable », a indiqué le président Joseph Kabila déjà plébiscité par plusieurs partis de la majorité dont le Palu, le Msr et l'Unafec comme leur candidat à la présidentielle.

Les signaux de la tenue des prochaines élections à la date du 28 novembre prochain ne cessent de s'allonger. Outre cette rencontre entre le président de la République et les ambassadeurs, on indique que les annexes à la loi électorale indiquant la répartition des sièges par circonscription électorale, ont déjà été déposées hier au Bureau de l'assemblée nationale.

Après leur adoption au cours d'un conseil extraordinaire du gouvernement le mardi 02 août dernier, ces annexes ont été déposées hier mercredi au Bureau de la chambre basse par le vice-premier ministre et ministre de l'intérieur, le Prof Adolphe Lumanu Bwna Sefu. Et selon des sources, la session extraordinaire du parlement devrait être convoquée pour le début de la semaine prochaine. Plusieurs élus partis en vacances parlementaires auraient déjà regagné Kinshasa en prévision de cette session extraordinaire qui mettra fin à la présente législature.

La compétition électorale qui s'annonce ne sera nullement une partie de plaisir pour les acteurs politiques. Outre le fauteuil présidentiel très convoité par son occupant actuel, Joseph Kabila Kabange et deux têtes d'affiche de l'opposition (Etienne Tshisekedi et Vital Kamerhe) le contrôle du parlement reste le principal enjeu de ce scrutin pour les forces politiques des deux camps. Avec le retour sur la scène de l'Udps et l'avènement de nouvelles forces politiques qui affichent leurs ambitions, à l'instar de l'Unc de Vital Kamerhe, la bataille s'annonce rude. La Mp sera-t-elle en mesure de renouveler sa majorité ? C'est la grande question qui hante les têtes pensantes du camp présidentiel.

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  • : Debout Congolais
  • : Nous n'avons qu'une seule voie, je souligne; nous devons faire la révolution, nous devons prendre le peuple Congolais, le mettre debout et prendre ce qui reste de notre armée, de notre police, de notre sécurité pour bouter hors d'état de nuire cette structure étrangère( KABILA et son système) qu'on nous à imposé . Les citoyens congolais ont le droit de manifester pacifiquement à propos des limites du mandat présidentiel sans se faire attaquer par des voyous recrutés à cet effet. L’implication apparente de hauts responsables de la sécurité et du parti au pouvoir dans les attaques violentes montre jusqu’où les autorités sont capables d’aller pour stopper les manifestations de l’opposition.
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