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8 juillet 2011 5 08 /07 /juillet /2011 15:13

 

Des femmes du villages de Nakiele, dont certaines ont été victimes de viols, le 2 juillet 2011 en RDC ©AFP

 

GOMA (RDCongo) (AFP) - (AFP)

Un colonel de l’armée congolaise, accusé avec près de 200 soldats d’avoir commis des viols massifs en juin dans l’est de la RD Congo, s’est rendu jeudi avec ses hommes dans un centre de formation de l’armée congolaise, a indiqué vendredi à l’AFP un porte-parole de l’armée.

Le colonel Nyiragire Kulimushi, alias "Kifaru", "est sorti hier (de la brousse) avec 116 militaires.Ils se trouvent actuellement au centre de formation de Luberizi", à une centaine de kilomètres au nord du territoire de Fizi, au sud de la province du Sud-Kivu (est), a déclaré à l’AFP le lieutenant-colonel Sylvain Ekenge, porte-parole de l’armée dans la région.

"Il n’a pas négocié les conditions de sa reddition puisqu’il n’y a pas de conditions à négocier.On lui a intimé l’ordre de sortir et il est sorti de la brousse.Il reste à la disposition des autorités en attendant les résultats de l’enquête militaire.Il n’est pas détenu", a-t-il ajouté.

Selon l’officier, l’enquête est menée par la justice militaire avec quatre magistrats, la police judiciaire, un officier des opérations militaires, deux officiers de sa milice Maï Maï, qui ne l’ont pas suivi, et des agents de la section des droits de l’homme de la Mission de l’ONU en République démocratique du Congo (Monusco).

Le colonel Kifaru, ancien membre d’une milice Maï Maï, aurait déserté d’un centre militaire début juin avec près de 200 soldats, dans le territoire de Fizi.Ils auraient attaqué entre le 10 et le 12 juin les villages de Nyakiele, Kanguli et Abala.

 

Source:Africa numero 1

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  • : Debout Congolais
  • : Nous n'avons qu'une seule voie, je souligne; nous devons faire la révolution, nous devons prendre le peuple Congolais, le mettre debout et prendre ce qui reste de notre armée, de notre police, de notre sécurité pour bouter hors d'état de nuire cette structure étrangère( KABILA et son système) qu'on nous à imposé . Les citoyens congolais ont le droit de manifester pacifiquement à propos des limites du mandat présidentiel sans se faire attaquer par des voyous recrutés à cet effet. L’implication apparente de hauts responsables de la sécurité et du parti au pouvoir dans les attaques violentes montre jusqu’où les autorités sont capables d’aller pour stopper les manifestations de l’opposition.
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