L’accueil triomphal reçu à Lubum, Kipushi, Kasumbalesa et Likasi a rendu le leader de l’UDPS fou amoureux du Katanga. Au point y prolonger son séjour. Désormais, on parle du Katangais Tshisekedi. En tournée au Katanga depuis le vendredi 29 juillet dernier, Etienne Tshisekedi poursuit son séjour dans la province.
A Lubumbashi, Kipushi, Kasumbalesa et Likasi où il devait passer la nuit de jeudi 4 juillet avant de se rendre à Kolwezi, dernière étape de son périple, le président de l’Union pour la démocratie et le progrès social –UDPS n’a eu qu’un seul message à la population : l’amour du pays et du prochain, préalables à l’instauration d’un Etat de droit. Alors que d’aucuns craignent que son élection éventuelle en tant que président de la République en novembre n’entraîne la sécession du Katanga, le lider maximo s’en est défendu, jugeant cette perspective d’irréaliste. En tant que katangais lui-même ses aïeux étant originaires du Katanga, a-t-il déclaré-, pareille situation ne saurait être provoquée que par ceux dont les, parents sont étrangers.
Nos sources sur place indiquent que le leader de l’UDPS n’a pas rencontré beaucoup de difficultés jusque là au cours de cette tournée qui tire bientôt à sa fin. A Lubumbashi un accueil triomphal lui a été réservé, combattants et sympathisants l’ont accompagné de l’aéroport au siège du parti. Les pros et anti Tshisekedi ayant été encadrés par les forces de l’ordre depuis son arrivée dans la province cuprifère. Après l’étape de Likasi situé à 120 kilomètres au nord de Lubumbashi, il doit se rendre ce vendredi 5 août à Kolwezi où il doit également tenir un meeting populaire avant son retour à Kinshasa, si jamais il tient à y revenir, tellement il a pris goût à circuler au Katanga. Si tout se passe comme jusqu’à cet instant, non seulement la démocratie aura gagné des points, mais le chemin pour les élections apaisées pourrait être définitivement ouvert. Surtout si d’autres candidats à la magistrature suprême empruntent les mêmes stratégies et se comportent en rassembleur partout où ils pourront se rendre. Pourvu également qu’aucune entrave ne vienne empêcher d’éventuels candidats de se rendre dans l’arrière-pays.