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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 16:52

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Le bilan des explosions qui ont secoué dimanche Brazzaville s’élève à environ 200 morts, selon des sources hospitalières citées par un responsable de la présidence congolaise. «Selon des sources à l’hôpital central, on parle d’environ 200 morts et de nombreux blessés», a déclaré Betu Bangana, chef du protocole de la présidence.
D’après les responsables congolais, les explosions ont été provoquées par un incendie dans le dépôt de munitions de la caserne du régiment blindé du quartier Mpila, située au bord du fleuve Congo.
«Des habitants sont encore (prisonniers) dans leurs maisons. Ils disent que tout le quartier de Mpila a été détruit», a précisé Betu Bangana. Il y aurait plusieurs centaines de blessés. Le ministre congolais de la Défense, Charles Zacharie Bowao, a démenti les rumeurs de tentative de coup d’Etat ou de mutinerie, et déclaré à la radio d’Etat que les explosions ont été provoquées par un incendie accidentel.
Cinq explosions très fortes et espacées se sont produites à partir de 08H00 locales (07H00 GMT) et jusqu’à 10H45, qui ont même secoué et fait des dégâts matériels à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo voisine, séparée de Brazzaville par le fleuve Congo.
Des détonations plus légères et à intervalles irréguliers étaient encore perceptibles vers 13H00. Un incendie dans deux magasins de munitions d’un dépôt de la caserne blindée de Mpila, dans l’est de la ville, serait à l’origine de l’accident, ont indiqué à l’AFP des militaires sous couvert d’anonymat.

Selon un diplomate interrogé par l’AFP, l’incident « n’a rien de politique, et le président « Sassou Nguesso) est avec l’état-major pour coordonner les opérations » de secours. Aucun bila officiel n’était disponible jusque-là.

Selon des témoins l’onde de choc des principales explosions a été «très forte», et un chapelet de déflagrations a provoqué des mouvements de panique, rappelant aux habitants de la ville le temps de la guerre civile il y a une dizaine d’années.
Le périmètre de la zone touchée a été bouclé par sécurité et un hélicoptère survole la zone, a constaté l’AFP.
L’intervention des pompiers est rendue difficile autour du dépôt par des explosions sporadiques, selon une source diplomatique. Les rues alentour étaient désertes et seuls des véhicules de secours et de police circulaient.
Plusieurs maisons ont été rasées par le souffle de l’explosion, des vitres ont volé en éclats, des toitures ont été éventrées et des portes défoncées, a constaté le journaliste. Des habitants ramassaient des éclats de munitions dans ou près de leurs maisons, selon lui.
Une église catholique, près de la caserne, a également été endommagée, alors que les explosions se sont produites au moment de la messe. Un vent de panique a soufflé dans la zone touchée et les habitants ont quitté le quartier en direction de la périphérie de Brazza,’ selon, ce correspondant. «J’ai vu deux blessés. Un avait une plaie à la jambe et un autre à l’épaule, sans doute blessés par des maisons qui sont tombées. Chez moi, un mur est tombé », a témoigné une habitante à l’AFP. « Il y a beaucoup de gens dans la rue : ils fuient avec leurs bagages sur la tête, pieds nus, certains sont à peine habillées. Il n’y a pas de circulation, pas de bus, pas de taxi », a-t-elle ajouté.
Le trafic des passagers sur le fleuve, entre Kinshasa et Brazzaville a été suspendu jusqu’à lundi, selon une source au port de Kinshasa.
Les explosions ont provoqué des dégâts jusqu’à Kinshasa, la capitale de la RD Congo, juste en face de Brazzaville de l’autre côté du fleuve : bâtiments endommagés, vitres soufflées, a constaté l’AFP. Les détonations ont créé un court mouvement de panique à Kinshasa, surtout dans le quartier de la présidence et de la résidence présidentielle, qui fait face à Brazzaville. «Pas de panique, nous demandons aux habitants de vaquer à leurs occupations», a déclaré le directeur de la télévision nationale en RDC dans un message télévisé.

 

SOURCE:LE PHARE

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  • : Debout Congolais
  • : Nous n'avons qu'une seule voie, je souligne; nous devons faire la révolution, nous devons prendre le peuple Congolais, le mettre debout et prendre ce qui reste de notre armée, de notre police, de notre sécurité pour bouter hors d'état de nuire cette structure étrangère( KABILA et son système) qu'on nous à imposé . Les citoyens congolais ont le droit de manifester pacifiquement à propos des limites du mandat présidentiel sans se faire attaquer par des voyous recrutés à cet effet. L’implication apparente de hauts responsables de la sécurité et du parti au pouvoir dans les attaques violentes montre jusqu’où les autorités sont capables d’aller pour stopper les manifestations de l’opposition.
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