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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 10:04

 

 – Firmin Yangambi ce 14/06/2011 avant son verdict par la haute cour militaire à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo– Firmin Yangambi ce 14/06/2011 avant son verdict par la haute cour militaire à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Firmin Yangambi, président de l’ONGDH « Paix sur terre » et avocat à la Cour pénale internationale (CPI) a été condamné en appel, mardi 14 juin, à vingt ans de servitude pénale. La Haute cour militaire de Kinshasa, qui a prononcé ce verdict, a également condamné les deux autres coaccusés de Yangambi, Eric Kikunda et Benjamin Olangi, à dix ans de servitude pénale. 

Firmin Yangambi était poursuivi pour détention illégale d’armes de guerre et création de mouvement insurrectionnel.

Selon le juge président, le colonel Emmanuel Nsimba, le ministère public n’a pas réussi à prouver l’existence d’un mouvement insurrectionnel.

Selon lui, l’existence d’un mouvement insurrectionnel suppose la dénomination du mouvement, le début d’exécution de la tentative du complot et la distribution des rôles hiérarchisés, selon le droit congolais.

Rien n’étaye les accusations du ministère public, a estimé le colonel Emmanuel Nsimba. La cour a acquitté Firmin Yangambi et ces co-prévenus de cette infraction.

En revanche, elle déclare établie contre Firmin Yangambi, Eric Kikunda et Benjamin Olangi  l’infraction de détention illégale d’armes de guerre.

Ils sont tous condamnés au paiement des dommages et intérêts au profit du trésor public endéans huit jours, selon un montant à déterminer.

Le colonel Elia Lukondo, l’un des accusés, a été acquitté.

Firmin Yangambi promet d’interjeter appel à la Cour suprême de justice

 

Source:radiookapi.net

 

 

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  • : Debout Congolais
  • : Nous n'avons qu'une seule voie, je souligne; nous devons faire la révolution, nous devons prendre le peuple Congolais, le mettre debout et prendre ce qui reste de notre armée, de notre police, de notre sécurité pour bouter hors d'état de nuire cette structure étrangère( KABILA et son système) qu'on nous à imposé . Les citoyens congolais ont le droit de manifester pacifiquement à propos des limites du mandat présidentiel sans se faire attaquer par des voyous recrutés à cet effet. L’implication apparente de hauts responsables de la sécurité et du parti au pouvoir dans les attaques violentes montre jusqu’où les autorités sont capables d’aller pour stopper les manifestations de l’opposition.
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