Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
30 décembre 2014 2 30 /12 /décembre /2014 16:18

Un journaliste de la Radio télévision fraternité, du diocèse de Mbuji-Mayi, dans le Kasaï-Oriental, affirme avoir reçu vendredi 3 janvier des SMS anonymes le menaçant de mort, après qu’il a animé un débat sur les multiples insurrections du 30 décembre dernier dans plusieurs villes congolaises. Un de ses invités a été interpellé jeudi 2 janvier au sortir de cette émission par l’Agence de renseignement (ANR). Depuis ces menaces, le journaliste Jean- Michel Kabangu Mpanya vit dans la clandestinité.

Le directeur de la Radio tlévision fraternité, Donat Muamba Mudila Mpiku, dénonce ces intimidations. Il appelle les autorités et les ONG de défense des droits de l’homme à intervenir pour faire cesser ces menaces.

«Le journaliste avait jugé bon de parler des événements survenus à Kinshasa, à Kolwezi, à Kindu, et à Lubumbashi le 30 décembre. C’est un sujet d’actualité. Le PPRD était là, l’UDPS était là, comme opposition, et un analyste était là, et le débat était contradictoire pendant une heure quarante minutes. Le journaliste a fait correctement son travail», a-t-il expliqué.

Donat Muamba affirme par ailleurs que l’autorité de régulation des médias, le CSAC, a auditionné la même émission et n’a rien trouvé à reprocher au journaliste.

«Que les menaces nous parviennent à travers un téléphone portable, nous disons non, et nous en appelons à l’intervention des ONG des droits de l’homme, Jed, la Monusco, les autorités politiques et administratives, la police, l’armée. Je les prends à témoin parce que mon journaliste est en danger. Il subit des menaces et il ne sait plus exercer librement son métier», a-t-il expliqué.

Des insurgés avaient attaqué le 30 décembre dernier plusieurs sites dans le pays, dont la Radio télévision nationale congolaise (RTNC), l’aéroport international de Ndjili et le camp militaire Tshatshi à Kinshasa.

D’autres sites du pays avaient aussi été attaqués avant que le gouvernement ne reprenne le contrôle de la situation.

Plus d’une centaine de personnes, en majorité des insurgés, ont trouvé la mort dans ces attaques.

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Debout Congolais
  • : Nous n'avons qu'une seule voie, je souligne; nous devons faire la révolution, nous devons prendre le peuple Congolais, le mettre debout et prendre ce qui reste de notre armée, de notre police, de notre sécurité pour bouter hors d'état de nuire cette structure étrangère( KABILA et son système) qu'on nous à imposé . Les citoyens congolais ont le droit de manifester pacifiquement à propos des limites du mandat présidentiel sans se faire attaquer par des voyous recrutés à cet effet. L’implication apparente de hauts responsables de la sécurité et du parti au pouvoir dans les attaques violentes montre jusqu’où les autorités sont capables d’aller pour stopper les manifestations de l’opposition.
  • Contact

Recherche

Pages