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16 juillet 2014 3 16 /07 /juillet /2014 08:01

Quatre ans depuis que Floribert Chebeya et Bazana deux activistes de la RDC ont été assassinés dans les locaux de la direction nationale de la police à Kinshasa. Deux principaux accusés condamnés à mort par contumace qui avaient disparu de la circulation seraient réapparus au Katanga.

Condamnés à mort par contumace dans l’affaire Chebeya, Christian Ngoy Kenga Kenga et Jacques Mugabo s’étaient soustraits de la circulation. Au moment où l’on parle de relancer le procès à partir du Sénégal, les deux compères sont signalés à Lubumbashi. Ils y séjourneraient depuis plusieurs jours sans être inquiétés.

Christian Ngoy et Jacques Mugabo auraient même tenté en pleine journée le week-end dernier, d’enlever Dadi Boumba Mayalale, l’épouse du troisième condamné à mort par contumace, Paul Mwilambwe, qui cherche de lui-même à éclairer la justice sur le double assassinat en juin 2010 de Chebeya-Bazana.

Pour l’ONG la Voix des Sans-Voix, la libre circulation de ces deux criminels en territoire congolais confirme que l’élimination de Chebeya et Bazana est un crime d’Etat.

Complicité?

Réponse de Lambert Mendé, le porte-parole du gouvernement :

« Nous disons que finalement nous ne comprenons pas très bien ce que les mots veulent dire ou que la tentation de discréditer notre Etat est trop forte chez certains. Même là où les services de police sont les mieux organisés, vous avez des cas où des criminels qui sont en fuite se trouvent dans l’Etat et qui ne sont arrêtés que dans cinq, dix, vingt ans, parfois même jamais. »

De quelles complicités auraient bénéficié Christian Ngoy et Jacques Mugabo ? La réponse à cette question devrait permettre de comprendre le reste.

RFI

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  • : Debout Congolais
  • : Nous n'avons qu'une seule voie, je souligne; nous devons faire la révolution, nous devons prendre le peuple Congolais, le mettre debout et prendre ce qui reste de notre armée, de notre police, de notre sécurité pour bouter hors d'état de nuire cette structure étrangère( KABILA et son système) qu'on nous à imposé . Les citoyens congolais ont le droit de manifester pacifiquement à propos des limites du mandat présidentiel sans se faire attaquer par des voyous recrutés à cet effet. L’implication apparente de hauts responsables de la sécurité et du parti au pouvoir dans les attaques violentes montre jusqu’où les autorités sont capables d’aller pour stopper les manifestations de l’opposition.
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